Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 42 COM 7B.97, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
- Accueille avec satisfaction la poursuite des actions menées par l'État partie afin de renforcer ses mesures de lutte contre braconnage, notamment grâce à des ressources suffisantes pour la mobilisation de ses unités opérationnelles, la collaboration en cours avec l'État partie de la Zambie, des initiatives d'implication de la communauté, et l'expansion de l'utilisation de l'outil de surveillance spatiale et de rapports (SMART) ;
- Prend note que les données recueillies grâce à des colliers émetteurs posés sur des éléphants afin suivre par satellite leurs déplacements ont montré qu'ils ne passaient pas en Zambie et que ces résultats font l'objet d'un examen plus approfondi, et demande à l'État partie de s'assurer que les résultats éclairent les décisions relatives à la gestion future des éléphants et du bien, et de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de ses progrès ;
- Réitère sa demande auprès de l’État Partie afin qu’il :
- Rende compte des résultats des enquêtes sur les habitats et communique les données sur le braconnage et les autres indicateurs de conservation disponibles,
- Achève le plan de gestion général et le soumette, quand il sera disponible, au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN,
- Tienne le Centre du patrimoine mondial informé des progrès réalisés dans la finalisation du protocole d’accord pour l’établissement de la zone de conservation transfrontalière des parcs nationaux du Bas-Zambèze et de Mana Pools, et sollicite les conseils techniques du Centre du patrimoine mondial et de l’UICN, si nécessaire ;
- Rappelant également que l'État partie avait précédemment fait part de sa décision de suspendre la chasse sportive commerciale non seulement dans l’aire de safari Sapi et dans la partie nord de l’aire de safari Chewore, mais aussi dans la zone tampon afin d’encourager le rétablissement des espèces sauvages, réitère également sa demande auprès de l'État partie afin qu’il précise l'étendue de la zone désignée comme zone tampon, qui n'a pas encore été officiellement adoptée par le Comité ;
- Prend également note de l’emplacement des concessions touristiques et demande également à l’État Partie de veiller à ce que toutes les propositions fassent l’objet d’une évaluation d’impact environnemental (EIE), réalisée conformément à la Note consultative de l'UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale et assortie d’une évaluation spécifique des impacts sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et que l’EIE soit soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN avant toute approbation des projets ;
- Réitère sa préoccupation quant au grave impact que le projet de mine à ciel ouvert de Kangaluwi et Chisawa, dans le parc national du Bas-Zambèze, pourrait avoir sur la VUE du bien et prie à nouveau instamment l’État Partie de la Zambie de communiquer des informations actualisées au Centre du patrimoine mondial sur le statut du projet minier et de ne pas s’engager plus avant dans ce projet, conformément à sa décision 38 COM 7B.97;
- Réitère en outre sa demande auprès de l'État partie afin qu’il continue de respecter son engagement à assurer un suivi régulier de l'efficacité des plans environnementaux et de suivi du lodge du camp de Vine et à rendre compte au Centre du patrimoine mondial des activités de suivi et d'atténuation ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session.