Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B,
- Rappelant les décisions 39 COM 7B.5 et 41 COM 7B.21, adoptées respectivement à ses 39e (Bonn, 2015) et 41e (Cracovie, 2017) sessions,
- Regrette que l’État partie n’ait communiqué qu’un nombre limité d’informations actualisées sur la mise en œuvre des précédentes décisions du Comité, et réitère sa demande auprès de l’État partie, afin qu’il traite les points suivants et en fasse rapport, de renforcer la protection des zones situées entre les lacs Nakuru et Elementaita, garantir que les limites de 2011 du bien sont clairement identifiées pour permettre à l’État partie de traiter les aménagements illégaux, définir et mettre en œuvre une réglementation stricte et claire pour interdire tout aménagement à proximité des habitats fragiles et dans la zone tampon indispensable au bien, y compris en intégrant ces dispositions dans les projets de plan de gestion ;
- Note la nouvelle enquête prévue sur les limites du sanctuaire de faune sauvage du lac Elementaita, et demande à l’État partie d’intégrer les résultats de l’enquête et la réglementation sur l’empiétement et la construction dans le projet de Plan de gestion de l’écosystème du sanctuaire de faune sauvage du lac Elementaita 2017-2027, en établissant et soumettant une carte détaillée des limites et la proposition de schéma de zonage au Centre du patrimoine mondial pour examen, et de soumettre une proposition de modification mineure des limites, conformément au paragraphe 164 des Orientations, afin d’officialiser toute modification apportée aux limites et à la zone tampon ;
- Accueille avec satisfaction les avancées de l’État partie dans la prise en compte de l’arrêt de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples sur les Endorois par l’élaboration d’un plan conjoint de gestion intégrée pour l’écosystème de la réserve nationale du lac Bogoria par le Conseil du bien-être des Endorois et le gouvernement du comté de Baringo et prie instamment l’État partie de (1) accélérer l’élaboration de ce plan depuis longtemps attendu et de dispositions de partage des profits, (2) soumettre le projet final de plan à l’examen du Centre du patrimoine mondial et (3) poursuivre ses efforts dans la mise en œuvre de la décision susmentionnée de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples ;
- Note également qu’il n’existe actuellement aucun projet de prospection géothermique dans deux composantes du bien, le lac Elementaita et le lac Bogoria, et demande également à l’État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial en temps voulu de tout projet de prospection géothermique ou de tout autre grand projet d’aménagement et de développement, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport d’avancement, et d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.