Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A.Add,
- Rappelant la décision 42 COM 7A.48, adoptée à sa 42esession (Manama, 2018),
- Félicite l’État partie pour l’évacuation des occupants illégaux du corridor écologique entre la haute et la basse altitude qui répond à une préoccupation majeure du Comité du patrimoine mondial et note qu’il est crucial de garantir la connectivité écologique entre la haute et la basse altitude pour la restauration de l’intégrité du bien ;
- Demande à l’État partie de développer un plan de réhabilitation de cette zone afin de faciliter la régénération de la végétation naturelle et de soumettre au Centre du patrimoine mondial toutes les informations, y compris les cartes, qui permettraient d’évaluer l’impact de l’empiètement sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Exprime son inquiétude quant à la baisse continue de la couverture de surveillance du bien et encourage les bailleurs à poursuivre leurs appuis financiers et techniques en vue de consolider les importants efforts de conservation entrepris par l’État partie sur l’intégralité du bien ;
- Note avec satisfaction le renforcement des capacités de nouveaux gardes, l’augmentation des primes et des salaires ainsi que le développement des infrastructures pour renforcer la surveillance et améliorer les conditions difficiles de travail des gardes de l’ICCN et demande également à l’État partie de poursuivre ces efforts ;
- Salue les efforts de l’État partie pour la mise en œuvre de projets de conservation communautaires visant à autonomiser les communautés locales et à reconnaître les droits et les moyens de subsistance traditionnels des communautés riveraines et particulièrement ceux des autochtones Batwa et l’encourage également à poursuivre ces actions en ce sens ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre les résultats de l’inventaire de la faune au Centre du patrimoine mondial, pour analyse par l’UICN ;
- Reitère sa demande à l’État partie d’élaborer, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, les indicateurs du projet d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), lorsque les résultats de l’inventaire de la faune seront disponibles ;
- Prie instamment l’État partie de poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives, telles qu’actualisées par la mission de 2017 ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
- Décide de continuer d’appliquer le mécanisme de suivi renforcé ;
- Décide également de maintenir Parc national de Kahuzi-Biega (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.