Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 41 COM 7B.26, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Accueille favorablement les progrès accomplis par l’État partie en faveur d’un système de gestion coordonné et intégré pour le bien, incluant la mise en œuvre continue du plan de conservation et de gestion du site du patrimoine mondial naturel Karst de Chine du Sud (CMP‐SCK) de 2016 ;
- Note avec appréciation les progrès constants réalisés dans le traitement des impacts du tourisme, de la pollution des eaux et du développement agricole et urbain, grâce à la mise en œuvre du CMP-SCK, et prie à nouveau l’État partie de suivre de près l’efficacité des mesures adoptées ;
- Note également avec appréciation la décision de l’État partie d’abandonner le projet de rénovation et d’expansion des deux routes existantes qui traversent le karst de Shilin et sa zone tampon, à même d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et son engagement à signaler tout projet futur au Centre du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Prend acte du rapport sur l’évaluation d’impact environnemental du projet de chemin de fer à grande vitesse Guiyang‐Nanning, qui traverse la zone tampon du karst de Libo et dont la construction a débuté en 2016, concluant que ledit projet n’affecterait pas la VUE du bien, mais demande néanmoins à l’État partie de prendre en compte tout impact sur la zone tampon, tout impact potentiel d’espèces exotiques envahissantes sur le bien, et d’évaluer, suivre et gérer les potentiels effets cumulés à long terme de l’augmentation de la pression touristique sur la VUE du bien ;
- Note en outre avec appréciation les informations communiquées sur les procédures de réinstallation suivies pour le village de Wukeshu, notamment pour veiller à ce que la réinstallation soit effectuée avec le consentement de la population concernée, et demande également à l’État partie de veiller à ce que tout programme de réinstallation soit conforme à la politique relative au patrimoine mondial et au développement durable de 2015 et aux normes internationales applicables ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.