Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
- Rappelant les décisions 38 COM 7A.12, 39 COM 7A.36 et 40 COM 7A.17, adoptées respectivement à ses 38e (Doha, 2014), 39e (Bonn, 2015) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions,
- Prenant en considération la proposition de modification mineure des limites du bien soumise par l’État partie, la décision 41 COM 7A.50 sur les biens du patrimoine mondial de la République arabe syrienne et le document WHC/17/41.COM/8B.Add,
- Encourage toutes les parties à poursuivre leur coopération afin d’assurer le respect du cessez-le-feu sur le territoire du bien ;
- Reconnaît les efforts déployés par les communautés locales afin de protéger le bien en dépit des circonstances très difficiles ;
- Appelle tous les États membres de l’UNESCO à soutenir les mesures de sauvegarde d’urgence, y compris par l’intermédiaire du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine ;
- Demande à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM afin de réaliser une évaluation exhaustive de l’état de conservation du bien et d’identifier les mesures qu’il convient de prendre pour enrayer le déclin du bien et en assurer la conservation et la protection, dès que la situation sécuritaire le permettra ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
- Décide de maintenir l’Ancienne ville de Bosra (République arabe syrienne) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.