Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.85, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Accueillant favorablement les efforts de l’État partie et des soutiens extérieurs pour répondre aux menaces pesant sur le bien qui découlent des plantes allogènes envahissantes, y compris en investissant dans la communication et la sensibilisation du public, encourage l’État partie à poursuivre et à accroître ces efforts ;
- Accueillant aussi favorablement l’adoption de l’étude des limites de changement acceptable (LCA) par le Conseil des ministres, note que la procédure d’intégration des recommandations de l’étude LCA dans la loi sur le développement et l’aménagement du territoire a commencé, et demande à l’État partie de finaliser en priorité l’intégration de ces recommandations dans le cadre législatif et institutionnel national pour garantir l’application du respect de ces recommandations ;
- Note également la confirmation par l’État partie qu’un dialogue avec les aménageurs des projets de Freedom Bay et de Sugar Beach est en cours, qui vise à s’assurer que les aménagements seront conformes aux recommandations de l’étude LCA ;
- Réitère sa considération qu’en cas d’autorisation de tout développement dépassant les limites de changement acceptable ou ayant un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, l’intégrité du bien s’en trouverait clairement compromise, ce qui conduirait à envisager l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 180 des Orientations;
- Encourage également l’État partie à respecter pleinement les conclusions de l’étude LCA dans la révision prévue du plan de gestion, et demande également à l’État partie de fournir une version électronique et trois exemplaires imprimés du plan de gestion révisé pour examen par le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ;
- Note en outre l’intention affirmée de l’État partie d’entreprendre un tracé des limites des zones stratégiques au sein du bien (zones avec différents niveaux de restriction sur le développement) et de solliciter l’assistance du Centre du patrimoine mondial pour trouver un financement à cette opération, et demande en outre à l’État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial plus de détails sur les activités prévues et leurs objectifs, ainsi que sur les difficultés inhérentes au tracé notées par l’État partie en raison de l’existence d’emprises foncières privées au sein du bien ;
- Note par ailleurs les premières conclusions selon lesquelles le potentiel géothermal de Sainte-Lucie ne présente pas de chevauchement important avec le bien, et demande par ailleurs à l’État partie d’informer le Comité de tout développement géothermal qui pourrait directement ou indirectement impacter la VUE du bien ;
- Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.