Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 39 COM 7B.42, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Accueille avec satisfaction les bénéfices constatés de l’inscription du bien en matière d’identité historique et culturelle de la communauté créole et de ses associations ;
- Note que la version révisée du Plan de gestion (2014 – 2019), qui intègre une Analyse critique des points de vue et des Orientations pour la politique de planification, est désormais en vigueur et qu’elle est complétée par un Plan de gestion des terres (2014 – 2019), un Plan de gestion du lagon (2013) et un Plan de développement économique local pour le village du Morne, et accueille aussi avec satisfaction sa mise en œuvre efficace par le Fonds du patrimoine du Morne (Le Morne Heritage Trust Fund – LMHTF)
- Encourage l’État partie à étudier les possibilités d’élargir le Plan de gestion afin de permettre un développement adéquat du village du Morne, mis en œuvre par ses résidents pour répondre aux besoins d’espaces à urbaniser et d’infrastructures de base ;
- Accueille en outre avec satisfaction la récente collaboration avec l’Université de Maurice sur l’archéologie des marrons et prend acte des opportunités d’ouverture du site de Makak aux visiteurs ;
- Note également l’absence persistante d’issue aux recours juridiques à propos du projet de développement envisagé sur le territoire du bien par Le Morne Brabant IRS Co Ltd (LMB), une situation qui perdure depuis l’inscription du bien, et le refus d’accès par le promoteur au bien qu’il loue, et, en conséquence, à la route principale qui mène à la montagne du Morne et au site archéologique de Makak, ce qui n’est pas sans conséquence sur la conservation, la gestion du bien et la mise en œuvre d’activités liées au patrimoine ;
- Encourage également l’État partie à veiller à ce que le LMHTF poursuive ses activités de gestion et de conservation du bien dans toute la mesure du possible vu les circonstances ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.