XII.98 Le Secrétariat a informé le Bureau que la présence de munitions terrestres non explosées (UXO) sur le site à la suite de la guerre du Viet Nam, a eu des conséquences négatives sur la recherche archéologique des zones récemment découvertes, la restauration de huit zones de monuments et la mise en valeur du site pour les visiteurs. Le Bureau a noté que les autorités vietnamiennes avaient déminé les munitions non explosées aux abords de quatre principaux monuments depuis 1975. Ce travail de déminage progresse lentement, essentiellement par manque de fonds.
XII.99 Le Bureau a également noté, qu’à la demande des autorités vietnamiennes, le Bureau de l’UNESCO à Bangkok, le Gouvernement italien et la Fondation Lerici ont réalisé un projet de recherche sur trois ans (1999-2001) visant à utiliser des méthodes non destructrices de relevé des vestiges archéologiques enfouis sur le site du patrimoine mondial de Mi-sön. L’identification des structures enterrées ainsi que des UXO a été achevée en 2001. Un projet UNESCO de fonds en dépôt italien (d’un montant de 812.470 dollars) a été approuvé par le gouvernement italien en janvier 2002 pour faciliter à la fois le déminage et les travaux de restauration sur le site. La réalisation de ce projet est coordonnée par le Centre du patrimoine mondial, en coopération avec les Bureaux de l’UNESCO à Bangkok et Hanoi.
XII.100 Le Bureau a fait part de son appréciation aux autorités vietnamiennes, au Bureau de l’UNESCO à Bangkok, au Centre du patrimoine mondial et à la Fondation Lerici d’avoir tenté d’obtenir la contribution généreuse du Gouvernement italien pour renforcer la sécurité, la gestion, la conservation et la mise en valeur des zones archéologiques minées non fouillées du site du patrimoine mondial de Mi-sön. Le Bureau a demandé au Centre du patrimoine mondial de rendre compte de l’avancement de cette activité dans le cadre des rapports périodiques de la Région Asie-Pacifique.