X.27 Ile de St. Kilda (Royaume-Uni)
Le Comité a rappelé les rapports de la vingt-troisième session ordinaire et de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau sur l'état de conservation de ce bien et a adopté la décision suivante :
Le Comité a pris note qu'une table ronde sur l'état de conservation du site s'était tenue à Edimbourg le 24 septembre 1999 avec la participation d'un représentant de l'UICN/CMAP et du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO.
L'UICN a souligné qu'elle ne recommandait pas de placer ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Le Délégué du Portugal a mis l'accent sur les commentaires faits par les observateurs de la France à la session du Bureau, à savoir le problème du développement économique dans les sites maritimes. Il a souligné que cela s'appliquait à toutes les régions côtières en général. Une réunion technique pourrait être organisée sur les problèmes du tourisme et du développement économique des régions côtières et il a recommandé d'encourager la Commission Océanographique Internationale (COI) à engager un dialogue sur ces questions.
Suite à la discussion, le Comité a pris la décision suivante :
« Le Comité a pris note des résultats de la table ronde sur St. Kilda en septembre 1999. Le Comité a recommandé (1) d'étendre les limites de l'aire de patrimoine mondial pour inclure l'aire marine avoisinante et une zone tampon, comme le recommandait l'évaluation initiale de l'UICN en 1986 ; (2) de préparer un plan de gestion révisé. Le Comité a recommandé également que jusqu'à l'établissement d'un plan de gestion et l'estimation des risques encourus par les changements prévus qui pourraient affecter l'intégrité du site, on envisage la mise en place d'un moratoire sur les licences pétrolières situées plus près de St. Kilda que les licences déjà existantes. Le Comité a décidé de ne pas inclure le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril. »
L'observateur du Royaume Uni a informé le Comité que son gouvernement serait heureux de répondre à la demande du Comité.