Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/25/47.COM/7B.Add.2,
- Rappelant les Décisions 43 COM 7B.17 et 45 COM 7B.25, adoptées respectivement lors de sa 43esession (Bakou, 2019) et de sa 45e (Riyad, 2023) session prolongée,
- Note avec satisfaction les progrès accomplis dans la mise à jour du plan de gestion du bien, y compris les mesures concernant la pollution, la gestion durable du tourisme et l’adaptation au changement climatique, et demande à l’État partie de soumettre le plan de gestion 2025-2030 au Centre du patrimoine mondial ;
- Note les efforts accomplis pour évaluer l’impact de la pollution plastique et des dommages environnementaux accumulés sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, mais réitère sa demande à l’État partie d’accélérer l’enlèvement de tous les déchets et le nettoyage des contaminants associés, de soumettre un plan programmé pour son achèvement et de rendre compte de l’avancement des travaux ;
- Réitère également sa demande à l’État partie d’entreprendre une étude de la capacité de charge et rappelle que le but de cette étude est d’évaluer les diverses pressions croissantes exercées sur le fragile écosystème arctique du bien par les activités humaines, y compris le changement climatique, afin d’informer le zonage spatial et l’ensemble de la présence humaine ;
- Note qu’une évaluation d’impact environnemental (EIE) sera nécessaire avant d’approuver l’extraction pétrolière dans les eaux offshore à proximité du bien où des tests sismiques sont en cours, et demande en outre à l’État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial si le projet va plus loin, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et de soumettre un rapport de cadrage de l’EIE pour considération par le Comité avant de procéder à l’EIE complète ;
- Note avec inquiétude que des capacités humaines, financières et d’expertise limitées entravent les efforts de surveillance environnementale, comme l’a indiqué l’État partie, et encourage l’État partie à remédier à ces lacunes de capacité par tous les moyens disponibles ;
- Rappelle à nouveau la conclusion de la mission de suivi réactif de 2017, dont le Comité a déjà pris note, selon laquelle l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril pourrait être justifiée s’il n’est pas prouvé que la présence militaire dans les limites du bien ne constitue pas un danger avéré pour sa VUE ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2027, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 50e session.