Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/25/47.COM/7A,
- Rappelant la Décision 46 COM 7A.24, adoptée à sa 46esession (New Delhi, 2024),
- Regrette que l'État partie n'ait pas soumis de rapport sur l'état de conservation du bien, comme demandé par le Comité à sa 46esession, et continue d'exprimer sa préoccupation quant à l'absence d'informations pertinentes actualisées ;
- Prie instamment l'État partie de poursuivre ses efforts pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), en étroite coordination avec les communautés locales et la société civile ;
- Réitère sa demande à l'État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l'évolution de la situation du bien et de tout projet futur de restauration majeure ou de nouveaux projets de construction qui pourraient modifier la VUE du bien, notamment en communiquant des informations détaillées sur la réhabilitation du fort d'Alawenat, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Invite de nouveau l'État partie à poursuivre l'élaboration d'un plan de gestion pour le bien, en recherchant le soutien technique et financier nécessaire à sa réalisation et en affectant les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ;
- Rappelle l'invitation de l'État partie à la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le site du bien et encourage sa tenue dès que les conditions le permettront ;
- Prie également instamment l'État partie d'élaborer, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un projet de Déclaration rétrospective de VUE, qui sera examiné par le Comité du patrimoine mondial à sa 48esession ;
- Prie en outre instamment l'État partie de lancer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier de mise en œuvre, ainsi que de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Continue d'appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour apporter un soutien financier et technique à l'État partie, notamment par le biais du Fonds d'urgence pour le patrimoine de l'UNESCO ;
- Réitère son appel à tous les États parties pour qu’ils coopèrent à la lutte contre le trafic illicite de biens culturels en provenance de Libye, conformément à la résolution 2347 du Conseil de sécurité des Nations Unies de mars 2017 et à la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2026, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 48e session;
- Décide de maintenir Sites rupestres du Tadrart Acacus (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.