Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les documents WHC/24/46.COM/8B et WHC/24/46.COM/INF.8B1,
- Inscrit les Mines d’or de l’île de Sado, Japon, sur la Liste du patrimoine mondial sur la base du critère (iv) ;
- Prend note de la déclaration de valeur universelle exceptionnelle provisoire suivante:
[Texte disponible uniquement en anglais]
- Recommande que l’État partie prenne en considération les points suivants :
- renforcer la protection de la totalité de la zone tampon de l'élément constitutif « mine d’or et d’argent d’Aikawa-Tsurushi » en la désignant en tant que paysage culturel important,
- intégrer des mécanismes d’évaluation d’impact sur le patrimoine dans le plan paysager qui se basent sur les impacts potentiels sur les attributs de la valeur universelle exceptionnelle et non pas sur la taille des projets,
- développer une stratégie archéologique à long terme afin de s’assurer que la recherche archéologique future sera entreprise de manière cohérente et éclairée,
- développer des lignes directrices pour la gestion forestière afin de s'assurer que les perturbations subies par l'archéologie souterraine soient minimales,
- développer une stratégie et des équipements d’interprétation et de présentation qui traitent de manière exhaustive, au niveau du site, la totalité de l’histoire du bien à travers toutes les périodes d’exploitation minière,[1]
- développer une étude de la capacité d’accueil et une gestion des visiteurs afin de s’assurer que l’augmentation potentielle du tourisme n’affecte pas le bien de manière négative,
- revoir les plans adoptés avant le plan de gestion global, afin de vérifier que leurs dispositions soient cohérente avec l’objectif de protéger la valeur universelle exceptionnelle à long terme,
- envisager, à l'avenir, la désignation d’anciennes zones minières clairement identifiées en tant que sites historiques désignés au niveau national;
- Demande à l’État partie de soumettre une carte montrant les limites du bien et de sa zone tampon, revue conformément aux recommandations de l’ICOMOS, dès qu’elles seront disponibles ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2025, un rapport sur la mise en œuvre des recommandations ci-dessus mentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 48e
[1] Le Comité du patrimoine mondial prend note de la déclaration faite par le Japon concernant la stratégie d’interprétation et de présentation ainsi que les équipements qui traitent de manière exhaustive, au niveau du site, toute l’histoire du bien proposé pour inscription à travers toutes les périodes d’exploitation minière, comme cela est mentionné au paragraphe 4.e), qui figure dans le résumé des interventions de la session (document WHC/24/46.COM/INF.17).