Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7B,
- Rappelant les décisions 45 COM 7B.172 et 45 COM 8E adoptées à sa 45esession élargie (Riyad, 2023),
- Salue les efforts que déploie l'État partie pour la protection, la conservation et la présentation du bien, et son usage de la Déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle (VUE) récemment adoptée pour informer les activités de planification, gestion et conservation ;
- Encourage l'État partie à continuer de développer ses approches et méthodes de restauration et de réutilisation afin de maximiser la rétention du tissu bâti historiquement authentique au sein du bien ;
- Note l’application continue du plan de gestion intégrée (PGI) et du plan de gestion du tourisme durable (STMP), salue l’intention de l'État partie de les réviser et de les combiner en un seul plan de gestion actualisé et d’établir un plan directeur de conservation, qu’il est recommandé d’aligner sur la mise en œuvre de la recommandation de l’UNESCO concernant le paysage urbain historique de 2011 (recommandation HUL), et demande qu’une fois prêts, ces documents soient soumis au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Note que la Fondation du patrimoine de Galle (GHF) dispose d’effectifs appropriés mais manque de ressources financières suffisantes pour entreprendre des activités de conservation, et demande à l'État partie d’explorer des mécanismes tels qu’une taxe touristique, afin de s’assurer que la GHF dispose de ressources financières durables pour entreprendre des activités de conservation ;
- Demande que l’évaluation d'impact sur le patrimoine du projet de développement portuaire révisé soit menée conformément au Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, en étant axée sur la VUE du bien, et demande également à l’État partie de soumettre les informations, y compris les plans, les calendriers et les rapports sur les évaluations d’impact réalisées pour le projet portuaire révisé, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives avant toute prise de décision relative à la mise en œuvre du projet portuaire ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 48e session.