Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 45 COM 7B.202 adoptée lors de sa 45e session élargie (Riyad, 2023),
- Accueille favorablement le travail entrepris sur le bien du patrimoine mondial pour réparer les dommages causés par les effets des tremblements de terre de février 2023 et réitère son invitation à l’État partie à faire appel aux mécanismes d’assistance de la Convention pour soutenir la poursuite des travaux de réparation dans les parties affectées du bien du patrimoine mondial ;
- Accueille également favorablement le travail d’étude entrepris par l’État partie pour déterminer l’étendue exacte des vestiges archéologiques et réitère sa demande à l’État partie de poursuivre le travail d’étude pour détailler et analyser davantage l’étendue des vestiges archéologiques, en particulier au nord et à l’ouest du bien, et de soumettre un rapport sur les résultats de ces études au Centre du patrimoine mondial pour examen ;
- Prend note que le plan de gestion du bien, d’une durée de cinq ans, a expiré en 2024 et demande à l’État partie d’entamer le processus de révision dans les meilleurs délais, en se référant en particulier au plan et à la stratégie de conservation, au plan de préparation aux risques et au plan de gestion des visiteurs, et de soumettre le projet de plan de gestion au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives avant son adoption ;
- Prend note des progrès signalés par l’État partie dans la mise en œuvre des décisions précédentes du Comité et demande à l’État partie de continuer à les traiter, notamment en :
- Révisant le protocole de conservation en un plan de conservation, y compris la réalisation d’une évaluation des risques, l’élaboration d’un plan de préparation aux risques et la préparation d’une stratégie prudente pour les recherches et les fouilles prévues, qui est une question clé dans l’élaboration d’une stratégie de conservation durable du bien, la définition de l’emplacement et de l’étendue des gisements archéologiques sur le bien, en particulier au nord et à l’ouest, et l’évaluation de l’état de conservation des zones archéologiques précédemment fouillées qui pourraient ne pas être abritées,
- Préparant, avant la mise en œuvre du projet de nouveau toit d’abri, un rapport technique d’évaluation de l’impact archéologique des interventions proposées, détaillant tous les aspects des travaux de construction, y compris la circulation du personnel et des matériaux, et détaillant la nature et l’emplacement des gouttières, des tuyaux et des drains d’eau de surface sur le monticule et la manière dont ils seront reliés au nouveau canal de drainage,
- Préparant un plan de gestion des visiteurs concernant l’accès, la circulation et la gestion des visiteurs sur le bien, en précisant le nombre exact et le type d’installations, et en révisant l’évaluation d’impact sur le patrimoine culturel en conséquence ou en fournir une supplémentaire pour traiter les aspects additionnels des développements futurs qui pourraient ne pas être inclus à l'heure actuelle,
et demande en outre de soumettre les travaux susmentionnés au Centre du patrimoine mondial pour examen ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.