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Décision 45 COM 7B.69
Parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine (Panama) (N 1138rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7B.115, adoptée à sa 44esession élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Accueille avec satisfaction l’actualisation en cours du plan de gestion du bien, prend bonne note de la préparation d'une évaluation environnementale stratégique (EES) pour le bien et sa zone d'influence socio-économique et demande à l’État partie de soumettre le projet d’EES au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN dès qu’il sera disponible ;
  4. Note toutefois que des travaux de réhabilitation, notamment des équipements touristiques, sont prévus sur le territoire du bien avant l’achèvement de l’EES, rappelle par conséquent sa demande de suspendre la mise en œuvre de toute nouvelle infrastructure touristique ou autres projets de développement à l'intérieur du bien, jusqu'à ce que l'EES ait été achevée et soumise au Centre du patrimoine mondial, et demande aussi que des travaux de réhabilitation menés à Gambute avant la finalisation de l’EES soient strictement limités aux structures qui sont nécessaires à la gestion de fonctionnement du bien et soient soumis à une évaluation de l’impact environnemental et social conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial ;
  5. Apprécie les efforts de suivi actuellement développé pour évaluer l’état de conservation des espèces qui contribuent à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et pour éradiquer les animaux d’élevage redevenus sauvages du bien, et encourage l’État partie et ses partenaires à poursuivre l’éradication du buffle d’eau domestique (Bubalus bubalis) et à intensifier ses efforts pour assurer le suivi écologique à long terme des espèces qui contribuent à la VUE du bien ;
  6. Note avec satisfaction les progrès significatifs réalisés concernant les réglementations relatives à la pêche et l’évaluation technique en cours des réglementations, mais s’inquiète de ce que plusieurs des recommandations des missions de 2014 et 2016 ne soient toujours pas mises en œuvre, et de nouveau prie instamment l’État partie de continuer d’améliorer les réglementations relatives à la pêche pour la zone spéciale de protection marine (ZSMP), conformément aux recommandations des missions en :
    1. Établissant d’autres zones de non-pêche, y compris la Zone de protection de l’habitat du banc Hannibal, considérant le pourcentage largement plus élevé de zone couverte par des zones de non-pêche dans le Parc national de Coiba,
    2. Reconsidérant l’approche actuelle de la pêche commerciale dans la ZSPM conformément aux réglementations en vigueur dans le Parc national de Coiba, afin de réduire davantage la pression exercée par la pêche sur le bien ;
  7. Apprécie également les progrès significatifs réalisés dans le suivi de la conformité des bateaux de pêche avec les réglementations par un renforcement des ressources humaines et techniques et encourage aussi l’État partie à poursuivre la modernisation de ses équipements de suivi et de surveillance afin de prévenir et de sanctionner les activités illégales dans l’ensemble du bien et ses zones d’influence ;
  8. Accueille favorablement l’intérêt renouvelé de l’État partie d’inviter une mission de conseil de l’UICN sur le bien afin de contribuer à affiner les réglementations relatives à la pêche et prodiguer des conseils sur leur mise en œuvre et encourage en outre l’État partie à poursuivre les consultations avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN à entreprendre la mission dès que les circonstances le permettront ;
  9. Félicite les États parties de la Colombie, du Costa Rica, de l'Équateur et du Panama d’avoir adopté la déclaration de gestion durable du Corridor Marin de Conservation du Pacifique tropical Est (CMAR) et les encourage à œuvrer pour l’établissement d’une biosphère marine transfrontalière englobant les sites du patrimoine mondial du parc national des îles Cocos (Costa Rica), des Îles Galápagos (Équateur), du sanctuaire de faune et de flore de Malpelo (Colombie) et du parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine (Panama) ;
  10. Enfin demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session. 
Documents
Contexte de la Décision
WHC-23/45.COM/7B
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