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Décision 45 COM 7B.97
Parc national de Doñana (Espagne) (N 685bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add.2,
  2. Rappelant les décisions 37 COM 7B.2738 COM 7B.7939 COM 7B.2641 COM 7B.9, 43 COM 7B.20 et 44 COM 7B.191 adoptées respectivement à ses 37e (Phnom Penh, 2013), 38e (Doha, 2014), 39e (Bonn, 2015), 41e (Cracovie, 2017), 43e (Bakou, 2019) sessions et à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Accueille avec satisfaction les efforts de l’État partie visant à finaliser, avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, la Déclaration rétrospective de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, ainsi que de commencer à définir des indicateurs de suivi, et réitère sa demande de rendre compte de ces indicateurs dans les futurs rapports sur l’état de conservation ;
  4. Apprécie les efforts continus de l’État partie visant à réduire l’utilisation des eaux souterraines de l’aquifère de Doñana (aquifère détritique d’Almonte-Marismas), notamment par la mise en œuvre de diverses recommandations de la mission de suivi réactif de 2020, mais réitère sa plus vive inquiétude quant à la surexploitation de trois des nappes d’eau en dépit de ces efforts, et demande donc à l’État partie de mettre en œuvre d’urgence toutes les recommandations de la mission de 2020 ;
  5. Demande également à l’État partie de confirmer l’approbation du plan hydrologique pour le bassin du Guadalquivir (2021-2027), y compris les détails du processus de son développement, rappelant la demande précédente du Comité de présenter une évaluation environnementale stratégique actualisée pour le bassin du Guadalquivir, afin de s’assurer que celle-ci inclut un chapitre spécifique sur la VUE du bien ;
  6. Rappelant également la nécessité de clarifier la relation entre l’hydrologie et l’écologie de la zone et de définir les besoins en eau du bien pour maintenir sa VUE, prie instamment l’État partie d’accélérer le développement d’un modèle éco-hydrologique pour le bien, conformément aux recommandations de la mission de 2020, afin d’informer la gestion adaptative du bien et les actions visant à accroître sa résilience dans le cadre du changement climatique ;
  7. Demande en outre à l’État partie de développer un plan stratégique qui définisse les impacts probables du changement climatique sur le bien, ainsi que les mesures d’adaptation et d’atténuation nécessaires pour faire face à ces impacts, et indiquant notamment dans quelle mesure une réduction de la consommation d’eau est indispensable pour conserver et protéger la VUE du bien, conformément aux recommandations de la mission de 2020 ;
  8. Notant que des fluctuations de la productivité de l’écosystème sont attendues compte tenu des variations saisonnières et annuelles des régimes de précipitations, exprime néanmoins sa plus grande inquiétude quant au déclin du nombre d’oiseaux aquatiques hivernants dans le bien, qui sont des attributs importants de sa VUE, et quant au fait que certaines espèces clés ne se reproduisent actuellement pas ou ne sont pas observées dans le bien en raison d’une sécheresse prolongée et du manque d’eau de surface ;
  9. Exprime sa plus vive inquiétude face aux changements législatifs proposés par le Parlement d’Andalousie dans le but de légaliser les puits illégaux existants et prie instamment l’État partie de mettre pleinement en œuvre le Plan spécial de gestion des zones d’irrigation situées au nord de la couronne forestière de Doñana (PEOCFD) dans sa forme actuelle et de fermer d’urgence les puits illégaux, conformément à ses engagements antérieurs ;
  10. Considère qu’un déclin continu de l’aquifère de Doñana (aquifère détritique d’Almonte-Marismas), si non inversé par une mise en œuvre rapide et efficace d’actions, y compris des recommandations de la mission de suivi réactif de 2020, visant à renforcer la résilience du bien et à réduire les pressions exercées sur la VUE par la menace du changement climatique, pourrait avoir un impact négatif sur la VUE du bien et créer les conditions d’une inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 180 des Orientations ;
  11. Rappelant la nécessité d’une grande prudence concernant la réouverture de l’ancienne mine d’Aznalcóllar, prie en outre instamment l’État partie de s’assurer que les plans systématiques de préparation aux risques et d’action d’urgence tiennent compte des besoins du bien en matière de protection et de gestion, et de soumettre ces documents dans l’une des langues de travail du Comité (anglais ou français) au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, dès qu’ils seront disponibles et avant que toute décision définitive ou irréversible ne soit prise concernant la réouverture de la mine ;
  12. Note avec satisfaction le projet d’établissement d’une zone tampon pour le bien, et demande à l’État partie de soumettre une proposition de modification mineure des limites de la zone pour officialiser la création de la zone tampon pour le bien ;
  13. Demande finalement à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session. 
Code de la Décision
45 COM 7B.97
Thèmes
Conservation
États Parties 1
Année
2023
Rapports sur l'état de conservation
2023 Parc national de Doñana
Documents
Contexte de la Décision
WHC-23/45.COM/7B.Add.2
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