Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
- Rappelant la décision 44 COM 7B.14, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
- Note les progrès réalisés par l’État partie dans la poursuite des activités de conservation et l’amélioration de la gestion et de la mise en valeur du bien ;
- Réitère ses demandes à l’État partie :
- De développer et finaliser le plan de conservation global du bien et de traiter dans ce cadre les différents facteurs de risque identifiés sur la carte des risques fournie précédemment. Cela devrait comprendre des propositions de mesures concrètes pour leur réduction et leur atténuation effectives, ainsi que l’établissement d’un plan d’intervention prioritaire pour les mesures de conservation necessaires les plus urgentes ;
- d’étoffer le plan de gestion pour y intégrer le plan de conservation global, afin de permettre à l'équipe de gestion de se concentrer sur les interventions prioritaires et urgentes, et de fournir des directives détaillées et orientées vers la mise en œuvre, ainsi que des indicateurs de qualité pour le succès de leur application ;
- de poursuivre les recherches sur les relations entre la capitale néo-babylonienne et son paysage plus large, en particulier vers l'Euphrate, et, sur la base des résultats de ces recherches, d’envisager d'élargir de nouveau la zone tampon afin de relever les défis actuels et potentiels qui peuvent être identifiés dans le cadre élargi de la ville archéologique ;
- de porter à la connaissance des visiteurs le concept de limites tridimensionnelles et l'exclusion du bien des ajouts du XXe siècle ;
- Rappelle à l'État partie la necessité d'informer en temps utile le Centre du patrimoine mondial de tout projet d'aménagement majeur susceptible d'avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, avant que des décisions irréversibles ne soient prises, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
- Accueille à nouveau avec satistaction la volonté de l'État partie d'accueillir dès que possible une mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour l’aider à élaborer un plan d'action par étapes pour la conservation du bien ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.