Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add.2,
- Rappelant la décision 33 COM 7B.113, adoptée lors de sa 33e session (Séville, 2009),
- Note les efforts de l’État partie pour la restauration des monuments appartenant à l’État et des églises dans le bien ;
- Demande à l’État partie de remettre les documents suivants au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, au moment opportun et avant leur adoption officielle :
- l’« analyse des vues et perspectives » depuis les points de vue importants, afin de régler le problème du contrôle des hauteurs à l’intérieur et à l’extérieur du bien,
- la délimitation d’une zone tampon adéquate, qui doit aussi être adaptée aux conclusions de l’« analyse des vues et perspectives », conformément aux paragraphes 103 à 105 des Orientations,
- le texte définitif du plan de gestion du bien, conformément à la Recommandation de 2011 concernant le paysage urbain historique, comprenant un plan de gestion du tourisme et des dispositions pour la gestion de la zone tampon, une fois adoptée par le Comité, et le maintien des vues et perspectives importantes dans l’environnement du bien, afin que ce plan devienne un instrument pleinement opérationnel pour la gestion efficace du bien et de son avenir ;
- Accueille avec satisfaction la préparation d’évaluations d’impact sur le patrimoine et/ou sur l’environnement pour plusieurs projets d’aménagements d’envergure, et encourage l’État partie à continuer d’améliorer le processus des évaluations d’impact sur le patrimoine en accordant l’attention nécessaire aux impacts indirects et cumulatifs des nombreux projets en cours d’élaboration, notamment la réutilisation adaptée de bâtiments individuels, et les grands travaux à l’intérieur du bien et dans son environnement, comme les projets du bâtiment Evans et de l’île Manoel, sur la base d’une « analyse des vues et perspectives » finalisée et en utilisant le Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impacts dans un contexte de patrimoine mondial, et à soumettre au Centre du patrimoine mondial le détail de ces projets avec les évaluations d’impact correspondantes, pour examen par les Organisations consultatives, avant que ne soient prises des décisions difficilement réversibles ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.