Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.72, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Félicite l’État partie d’avoir répondu à bon nombre des questions de conservation précédemment identifiées et de la mission de conseil de 2018 de l’UICN, et accueille favorablement l’ensemble des progrès accomplis dans la consolidation du cadre de gestion et de conservation, des activités pédagogiques et de la gestion des déchets ;
- Demande à l’État partie de poursuivre la mise en œuvre de toutes les recommandations de la mission de 2018, en prenant en compte les conclusions de l’étude d’efficacité de gestion, en particulier :
- Les recommandations concernant la gestion des visiteurs, notamment en conduisant une étude de capacité de charge,
- La soumission de détails sur les mesures mises en œuvre pour la gestion des eaux usées et des déchets solides, notamment les résultats de l’évaluation de la qualité de l’eau dans et autour du bien, de précisions sur les industries existantes, dont les industries du charbon et du ciment opérant au sein du bien, sa zone tampon et dans le bassin versant biophysique ;
- Demande également à l’État partie de finaliser et mettre en œuvre le nouveau plan de gestion en tant qu’outil de gestion intégrée, en veillant particulièrement à :
- Garantir que le plan repose sur une approche à l’échelle du bassin versant biophysique pour une protection globale de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien,
- Inclure des mesures de gestion du tourisme basées sur l’étude de capacité de charge afin d’éviter une surcharge à l’intérieur et aux alentours du bien, et ainsi remédier aux impacts des pressions croissantes du tourisme sur la VUE du bien,
- Fournir un cadre de gouvernance clair pour les projets de développement, en particulier pour les développements plurisectoriels qui incluent infrastructures, opérations maritimes, activités urbaines et extraction de ressources,
- Garantir que toutes mesures sociales ayant des impacts socio-économiques, tels que les projets de relocalisation, soient non contraignantes et conformes au Document d’orientation de 2015 pour l'intégration d'une perspective de développement durable dans les processus de la Convention du patrimoine mondial, et que les droits socio-culturels des populations locales soient préservés ;
- Encourage l’État partie à obtenir l’avis du Programme sur le Patrimoine Mondial et le tourisme durable et à préparer une Stratégie pour le tourisme et le développement durables pour le bien, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, une carte avec indication claire des limites actuelles du bien et de sa zone tampon, incluant des précisions sur le régime de gestion et d’utilisation dans la zone tampon, conformément au paragraphe 164 des Orientations;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e