Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 43 COM 7B.90, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
- Prend note des travaux exécutés par l’État Partie afin de réhabiliter et protéger le bien et sa zone tampon ;
- Regrette qu’aucun détail n’ait été soumis à propos des projets de réhabilitation urbaine pour le bien et sa zone tampon ;
- Exprime sa préoccupation quant au lancement des travaux de reconstruction avant que la mission de suivi réactif n’ait eu lieu et que ses conclusions ne soient connues, et avant que des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) n’aient été entreprises pour tous les projets et soumises à l’examen du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives ;
- Réitère sa demande auprès de l’État Partie afin que tous les projets susceptibles de porter atteinte à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien soient interrompus jusqu’à ce que les recommandations de la mission de suivi réactif soient connues et adoptées par le Comité ;
- Réitère également sa demande auprès de l’État Partie afin qu’il interrompe la mise en œuvre du Plan de conservation de 2016 et qu’il revienne au Plan de conservation de 2012 jusqu’à la soumission du Plan de conservation révisé, avec son Plan de développement de la mise en œuvre de la conservation portant sur le site archéologique urbain de la ville fortifiée et les murailles et le Projet d’aménagement urbain, au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives pour examen ;
- Réitère en outre sa demande auprès de l’État Partie afin qu’il entreprenne des EIP indépendantes, réalisées conformément au Guide de l'ICOMOS pour les évaluations d'impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial, pour les projets d’aménagement urbain, d’aménagement paysager et d’infrastructures susceptibles d’avoir un impact sur la VUE du bien et de son cadre, chacune de ces évaluations devant inclure un chapitre spécifique tout particulièrement consacré à l’impact potentiel du projet sur la VUE, avant que ces projets ne soient mis en œuvre ;
- Demande à l’État Partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé des nouvelles dates possibles pour l’organisation de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS demandée afin d’évaluer l’état général de conservation du bien, dès que la situation sanitaire actuelle le permettra ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e