Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision COM 8B.30, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019)
- Félicite l'État partie pour le travail considérable réalisé en vue de consolider et d'enrichir la documentation sur le bien, et en particulier sur la Tapada ;
- Accueille avec satisfaction la signature d'un protocole de coopération pour la gestion intégrée de Mafra, et recommande que l'État partie envisage la possibilité de nommer des présidents distincts pour l'Unité de coopération et l'Unité consultative, d'approuver rapidement le règlement intérieur pour la gestion intégrée du bâtiment royal de Mafra et d'exploiter les possibilités offertes par l'Unité de coopération pour renforcer davantage l'intégration et la coordination des actions envisagées ou planifiées par les différents acteurs en charge de la gestion du bien ;
- Encourage l'État partie à poursuivre ses recherches et à élaborer rapidement les plans de stratégie et de gestion envisagés pour la Tapada, qui comprendront un chapitre sur le programme de recherche, afin de relier les avancées de la recherche et les approches et actions de gestion, et d’élaborer une stratégie de gestion intégrée pour l'ensemble du bien ;
- Accueille également avec satisfaction le protocole d'accord visant à créer un projet équestre à Mafra et les plans d'amélioration du terrain de parade militaire, et recommande également que l'État partie prolonge la durée du protocole d’accord et alloue des fonds pour parvenir rapidement à l'amélioration du terrain de parade militaire ;
- Réitère sa recommandation à la municipalité de Mafra d’élaborer un plan de conservation pour le jardin du Cerco ;
- Accueille en outre avec satisfaction le document préliminaire préparé sur les recherches archéologiques à entreprendre à Mafra, et recommande en outre à l'État partie de le développer sous la forme d’une stratégie à long terme, assortie d'un plan d'action détaillant les ressources humaines et financières, les priorités et le calendrier ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e