Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant les décisions 41 COM 7A.20 et 41 COM 8B.31, adoptées à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Note le malheureux défaut du nouveau toit de l’église de la Vierge et la dégradation continue due à la pénétration d’humidité dans l’église Saint-Georges qui cause une détérioration de la maçonnerie, des mosaïques et des peintures murales ;
- Accueille favorablement l’action de l’État partie pour installer un toit provisoire sur l’église de la Vierge, et son suivi et établissement de rapports sur les dommages causés à la maçonnerie, aux mosaïques et aux peintures murales dans les églises du bien, et demande à l’État partie, de toute urgence, de :
- Fournir une solution plus viable pour recouvrir à la fois l’église de la Vierge et l’église Saint-Georges d’une manière qui permette le déroulement ininterrompu d’activités de conservation sans risque de pénétration d’humidité, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives avant mise en œuvre,
- Élaborer un programme de conservation chiffré pour le bien, comprenant le suivi, la recherche et la mise en œuvre des travaux de conservation sur des peintures murales, des mosaïques et de la maçonnerie des deux églises et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Demande également à l’État partie de :
- Poursuivre ses efforts pour mettre au point des indicateurs de suivi afin de surveiller l’état de conservation des attributs qui traduisent la valeur universelle exceptionnelle du bien,
- Étendre le suivi tri-dimensionnel structurel à l’église Saint-Georges et autres structures importantes du bien également,
- Fournir un rapport sur les activités du Conseil de la Protection du Patrimoine mondial de Géorgie en relation avec la demande du Comité concernant un Comité de coordination pour ce bien dans son prochain rapport sur l’état de conservation de ce bien ;
- Demande outre à l’État partie de réviser et mettre à jour le plan de gestion pour le bien et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives et d’établir un Comité de gestion pour sa mise en œuvre, de plus, réitère sa demande à l’État partie d’envisager de mettre en place un mécanisme qui permettra au plan de gestion, ou à une partie de celui‑ci, de bénéficier du statut de processus de planification ;
- Fait appel à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour fournir un plus grand soutien financier et technique à l’État partie, y compris au travers d’une demande d’assistance internationale au Fonds du patrimoine mondial « Conservation et gestion » pour mettre en œuvre les mesures à court et moyen termes afin d’améliorer l’état de conservation du bien ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e