Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 41 COM 7B.77, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Accueille avec satisfaction les nouveaux progrès réalisés, conformément à ses précédentes recommandations, dans la mise en œuvre des mesures et projets destinés à atténuer la rapide détérioration du bien, en renforçant les structures organisationnelles et en rendant opérationnelles les responsabilités ;
- Accueille également avec satisfaction les mesures prises par l’État partie pour mettre en œuvre le décret no90, émis afin de contrôler l’aménagement et le développement dans les limites du bien, et demande à l’État partie de communiquer de plus amples informations sur les mécanismes et les calendriers de sa mise en œuvre ;
- Note les progrès accomplis dans l’élaboration et la mise en œuvre du projet de réhabilitation urbaine du Caire historique (URHC) qui est désormais structuré en trois étapes :
- Première étape : collecte des données (désormais achevée),
- Deuxième étape : définition des modalités et des moyens nécessaires pour donner au bien un cadre juridique adapté, création d’une unité spéciale de planification, définition des priorités pour différentes parties de la ville, établissement de normes pour la conservation du patrimoine et élaboration d’un cadre institutionnel,
- Troisième étape : préparation d’un plan d’action pour guider le plan de développement durable du Caire historique ;
- Accueille en outre avec satisfaction l’intention de l’État partie de communiquer au Centre du patrimoine mondial toutes les études qui seront menées dans le cadre du projet URHC, et recommande que les deuxième et troisième étapes du projet URHC soient mises en œuvre conformément à l’approche préconisée par la Recommandation de l’UNESCO concernant le paysage urbain historique (2011) ;
- Demande également à l’État partie de communiquer les calendriers et de plus amples détails sur les trois étapes du projet URHC, au regard de la structuration du projet global et des résultats envisagés, plus précisément s’agissant du cadre institutionnel de gestion du bien et du statut proposé pour le plan d’action, et de préciser si l’élaboration du plan de développement durable s’inscrit dans le cadre du projet URHC ;
- Demande en outre à l’État partie de communiquer des détails sur les modalités d’utilisation des données collectées lors de la première étape du projet, pour établir des références permettant de suivre les changements au fil du temps en ce qui concerne l’atténuation de la détérioration et l’impact des nouveaux systèmes législatifs et administratifs ;
- Accueille par ailleurs avec satisfaction les mesures prises pour promouvoir la participation, et se félicite en particulier des dispositions prises pour promouvoir et faire participer les populations à l’élaboration et la mise en œuvre du projet URHC par l’intermédiaire de différents types de médias, conformément à la Politique de développement durable du patrimoine mondial ;
- Prend note qu’une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS se rendra sur le territoire du bien en juin 2019 ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.