Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B,
- Rappelant la Décision 41 COM 8B.15, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Félicite l’État partie des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la décision antérieure du Comité et de ses recommandations formulées au moment de l’inscription et lui demande de poursuivre ses efforts pour répondre aux enjeux identifiés par le Comité du patrimoine mondial au moment de l’inscription, y compris :
- Documenter clairement les attributs de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) au sein du bien en s’assurant que la documentation, la cartographie et l’évaluation de l’état des attributs sont prises en compte dans le système de gestion,
- Développer plus avant le manuel de conservation afin de soutenir la mise en œuvre du plan de conservation, y compris des ressources précises pour répondre aux travaux de conservation urgents déterminés suite à la cartographie des risques effectuée,
- Affiner plus avant le plan de gestion grâce à l’élaboration d’un plan d’intervention et de gestion des risques et en continuant d’attribuer les ressources adéquates à toutes les actions planifiées,
- Continuer d’évaluer la capacité de charge du bien, et intégrer les nouvelles données relatives à la planification touristique en révisant le plan de gestion touristique, y compris les actions, calendriers et ressources,
- Mettre en œuvre le code de conduite des visiteurs et revoir les dispositions propres au bien, si nécessaire, en lien avec le perfectionnement du plan de gestion touristique et les améliorations prévues pour l’interprétation du site, y compris les plans du musée de Kampoon Thom et du centre des visiteurs de Sambor Prei Kuk,
- Continuer de mettre en œuvre les mesures anti-pillage,
- Accroître l’efficacité du système de suivi en garantissant une communication régulière sur les travaux de conservation et de restauration, les données relatives aux risques, les schémas d’urbanisation, les structures hydrauliques anciennes, la satisfaction des visiteurs, l’implication des communautés, des indicateurs environnementaux plus larges, et communiquer les rapports périodiques au Centre du patrimoine mondial,
- Considérer la possibilité, à long terme, d’étendre les limites du bien dès lors que la zone inscrite aura été pleinement documentée et évaluée ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.