Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les documents WHC/19/43.COM/8B et WHC/19/43.COM/INF.8B1,
- Inscrit l’Édifice royal de Mafra – palais, basilique, couvent, jardin du Cerco et parc de chasse (Tapada), Portugal, sur la Liste du patrimoine mondial sur la base du critère (iv);
- Prend note de la Déclaration de valeur universelle exceptionnelle provisoire suivante :
[Texte disponible en anglais uniquement] - Recommande que l’État partie prenne en considération les points suivants :
- développer une étude du paysage et un inventaire cartographique des caractéristiques patrimoniales de la Tapada pour soutenir une compréhension plus complète et détaillée de l’évolution historique de la conception de la Tapada, y compris la répartition des zones fonctionnelles, le système hydraulique avec ses éléments, la sélection des plantes, ainsi que les modifications des espèces et de leur implantation, de manière à renforcer et à étayer davantage la justification de l’inscription,
- utiliser les informations ci‑dessus pour renforcer la gestion de la dimension culturelle de la Tapada,
- élaborer un système de gestion plus solide qui identifie des tâches et des engagements explicites pour chaque membre de l’Unité opérationnelle et intègre les divers plans et programmes dans un instrument de gestion conçu conjointement, sur la base d’une vision unifiée pour l’ensemble du bien ;
- élaborer conjointement un programme de conservation avec toutes les institutions de gestion responsables, précisant clairement les priorités, ainsi que les sources de financement pour l’ensemble du bien,
- demander à l’école des Armes d’entreprendre une révision de l’utilisation du terrain qu’elle occupe, en coordination avec un architecte paysagiste, en vue d’améliorer l’environnement du couvent tout en répondant aux besoins fonctionnels à la suite des changements intervenus en 2013,
- encourager la municipalité à élaborer un plan de conservation pour le jardin du Cerco, fixant les objectifs à long terme pour sa gestion,
- encourager les instances de gestion à coordonner, à travers une stratégie unique, l’interprétation du bien, incluant des travaux unifiés de manière à ce que le public puisse l’apprécier dans sa totalité,
- encourager toutes les parties concernées à élaborer et mettre en œuvre une stratégie pour les recherches archéologiques paysagères à l’intérieur de la Tapada, pour mieux éclairer son évolution historique en tant que paysage multifonctionnel aménagé ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport sur la mise en œuvre des recommandations susmentionnées pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.