Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
- Rappelant les décisions 38 COM 7B.97 et 40 COM 7B.84, adoptées à ses 38e (Doha, 2014) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions respectivement,
- Félicite l’État partie pour ses efforts importants afin d’améliorer la conservation du bien au moyen de plusieurs initiatives en cours, notamment le renforcement de la lutte contre le braconnage, et demande à l’État partie de poursuivre ses efforts, et en particulier de :
- Mettre en œuvre la stratégie antibraconnage et le plan de gestion des éléphants, et continuer de rendre compte des avancées effectuées,
- Terminer l’examen du plan de gestion général et soumettre ce dernier au Centre du patrimoine mondial dès qu’il sera disponible,
- Rendre compte des résultats des études sur l’habitat et du projet de pose de colliers sur les éléphants, et fournir des données sur le braconnage et les autres indicateurs de conservation disponibles ;
- Apprécie le soutien d’un nombre croissant de partenaires en faveur de la conservation du bien, y compris le programme de la CITES intitulé Réduire au minimum l’abattage illicite d’éléphants et d’autres espèces menacées (MIKES), conformément à la décision 41 COM 7, et le soutien du PNUD financé par le Fonds pour l’environnement mondial ;
- Prend note de la décision visant à suspendre la chasse sportive commerciale dans l’aire de safari Sapi, la partie nord de l’aire de safari Chewore et la zone tampon afin de favoriser la reconstitution des espèces sauvages, et demande également à l’État partie de clarifier le statut et l’étendue des zones qu’il désigne zone tampon, lesquelles n’ont pas encore été formellement adoptées par le Comité ;
- Accueille favorablement la collaboration entre les États parties du Zimbabwe et de la Zambie pour renforcer la conservation transfrontalière, y compris par des patrouilles frontalières conjointes régulières, et pour considérer la proposition d’inscription du parc national du Zambèze inférieur en tant qu’extension du bien avec l’objectif de créer un bien transfrontalier, comme recommandé par le Comité, et encourage à nouveau les deux États parties à finaliser le protocole d’accord pour la zone de conservation transfrontalière de Mana Pools-Zambèze inférieur, et à demander l’assistance technique du Centre du patrimoine mondial et de l’UICN si nécessaire ;
- Réitère sa demande à l’État partie de la Zambie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé quant à la décision concernant le projet de mine à ciel ouvert de Kangaluwi et Chisawa au sein du parc national du Zambèze inférieur, projet dont l’impact pourrait être grave sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Apprécie également la confirmation de l’État partie que les nouveaux aménagements touristiques seront éloignés du fleuve Zambèze et qu’ils feront l’objet d’une évaluation d’impact environnemental (EIE), conformément aux engagements précédents, et demande en outre à l’État partie de soumettre une carte faisant figurer l’emplacement exact de ces projets d’aménagement touristiques ;
- Apprécie en outre l’engagement de l’État partie pour garantir un suivi régulier de l’efficacité des plans de gestion et de suivi environnementaux du lodge du camp de Vine, adoptant une méthode souple de gestion alors que le lodge devient pleinement opérationnel, et demande par ailleurs à l’État partie de continuer à rendre compte des activités de suivi et d’atténuation ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport d’avancement, et d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.