Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
- Rappelant les décisions 38 COM 8B.16 et 40 COM 7B.63 adoptées à ses 38e (Doha, 2014) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions, respectivement,
- Prend acte des progrès marqués dans l’intégration de la protection et la gestion des valeurs culturelles et naturelles du bien mixte, et se félicite en particulier de l’accord officiel de coopération entre la Commission nationale des aires naturelles protégées (CONANP) et l’Institut national d’Anthropologie et d’Histoire (INAH) ;
- Note le développement d’un projet spécial conçu uniquement pour le bien en vertu de l’accord de coopération récemment signé entre la CONANP et l’INAH, et demande à l’État partie de mieux préciser ce sur quoi portera exactement ce projet spécial ;
- Réitère cependant sa demande à l’État partie de :
- Compléter la mise à jour et le renforcement de la protection juridique du bien étendu en tant que site mixte, y compris à travers la révision en cours du zonage de la réserve de biosphère de Calakmul, afin de veiller à ce que les valeurs naturelles tout comme le patrimoine et les sites culturels contenus dans l’ensemble du bien bénéficient d’une protection adéquate,
- Soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, le projet de proposition concernant la révision du zonage de la réserve de biosphère de Calakmul, cartes comprises,
- Finaliser et approuver le plan de gestion intégrée du bien mixte étendu qui comprend aussi un programme de suivi des attributs culturels et naturels du bien, ainsi que des mesures de gestion des risques ayant spécifiquement trait aux menaces pesant sur ces attributs, et de soumettre son projet définitif au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Réitère également sa demande à l’État partie d’envisager dans la future révision des limites du bien, l’inclusion de sites culturels supplémentaires de grand intérêt qui augmentent la valeur universelle exceptionnelle du bien et, d’autre part, d’améliorer la configuration de la zone tampon de manière à ce qu’elle confère au bien un surcroît de protection efficace ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.