Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
- Rappelant la décision 40 COM 7B.66 adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Accueille favorablement la mise en œuvre en cours des recommandations de la mission de 2015 grâce au nouveau plan de gestion pour le bien de 2016, particulièrement l’interdiction de l’exploitation forestière et de l’exploration et extraction minière au sein du bien, et des recommandations relatives à la recherche et à la gestion en matière d’incendies, et encourage l’État partie à poursuivre ses efforts à cet égard ;
- Accueille également favorablement l’inclusion spécifique, dans le plan de gestion, de critères d’évaluation supplémentaires des projets touristiques commerciaux ainsi que de la nécessité de déterminer les impacts potentiels sur la valeur du bien en tant que zone de nature sauvage ;
- Prie instamment l’État partie de hâter l’élaboration du plan touristique directeur afin de garantir une approche stratégique du tourisme au sein du bien, conformément à l’objectif premier de protection de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), et de soumettre le projet de plan touristique directeur au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, et ce avant sa finalisation ;
- Demande à l’État partie de finaliser de toute urgence la désignation en cours, en tant que réserves, des zones permanentes de production de bois (PTPZL) et des zones de future exploitation forestière potentielle (FPPFL) situées au sein du bien ;
- Félicite l’État partie pour les avancées réalisées dans l’évaluation du patrimoine culturel en documentant les recherches archéologiques et autres menées au cours des 40 dernières années ;
- Encourage également l’État partie à mettre en œuvre le plan détaillé d’évaluation culturelle complète du bien afin de pleinement déterminer le patrimoine vivant et le patrimoine archéologique et de soutenir la gestion conjointe de ces ressources avec les communautés aborigènes ; et l’encourage en outre à utiliser ces données pour achever la rédaction de la Déclaration rétrospective de VUE ;
- Réitère sa recommandation à l’État partie d’étoffer les équipes du bien avec des spécialistes du patrimoine culturel afin de garantir une protection et gestion véritable des sites culturels situés au sein du bien ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.