Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
- Rappelant la décision 40 COM 7B.9, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Se félicite de l'approbation et de la mise en œuvre du Programme de réhabilitation urbaine de Paramaribo (PURP) financé par la Banque interaméricaine de développement (BID), qui traite de questions essentielles concernant la gestion et la conservation du bien, et demande à l'État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, une copie de la documentation du programme et des rapports d'avancement périodiques sur sa mise en œuvre, notamment des informations sur la participation de la communauté ;
- Prie de nouveau instamment l'État partie de retirer la licence à la société privée pour le projet de développement au bord de l’eau et de procéder d'urgence à l'extension des limites du bien pour inclure une bande de 50 mètres de la rivière et à l'extension des zones tampons, comme recommandé dans les décisions précédentes du Comité, au moyen d'une modification mineure des limites, conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Recommande à l'État partie d'accorder une attention particulière à l'aménagement de l'ensemble de la zone située au bord de l’eau, qui est un attribut essentiel du bien, et de soumettre le plan stratégique de la zone du bord de l’eau, dès qu'il sera disponible, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Regrettant que quatre bâtiments historiques aient été détruits par le feu ou démolis illégalement par leurs propriétaires en 2017, demande également à l'État partie de fournir des informations complémentaires sur les incidents les plus récents du point de vue de leur rapport avec la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Demande en outre à l'État partie d'accorder une grande priorité à la prévention des incendies et à la sensibilisation des propriétaires privés de bâtiments historiques dans le bien et sa zone tampon ;
- Se félicite également de l'initiative de l'État partie de reconstruire les anciens bâtiments de l'Assemblée nationale et demande par ailleurs à l'État partie de tenir compte des recommandations qui figurent dans l'étude technique de l'ICOMOS et d'engager de nouvelles consultations avec l'ICOMOS sur l'élaboration de conceptions architecturales actualisées ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.