Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
- Rappelant la décision 40 COM 7B.42 adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Note les avancées effectuées pour finaliser le document du Cadre de gestion intégré (CGI), mais regrette le retard rencontré pour son adoption par l’État partie ;
- Note avec préoccupation que des activités de développement ont été entreprises au sein du bien et de la zone tampon avant l’adoption formelle du plan de gestion, et sans avoir systématiquement mené les évaluations d’impact nécessaires ou suivi la Carte des risques archéologiques ;
- Prie instamment l’État partie d’adopter et de mettre en œuvre le CGI de manière prioritaire, et de procéder systématiquement à des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) pour les projets proposés, avec une partie spécifique se concentrant sur les impacts potentiels des projets d’aménagement sur la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au Guide pour les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens du patrimoine mondial (ICOMOS, 2011), avant d’entreprendre tous travaux supplémentaires à l’intérieur bien ou dans les zones connexes identifiées comme ayant une importance archéologique potentielle ;
- Exprime sa préoccupation sur le projet Lumbini, Ville mondiale de la paix, ses impacts potentiels sur le bien, et réitère sa demande à l’État partie de fournir des détails sur ce projet et de mener une EIP, conformément au Guide de l’ICOMOS susmentionné, et que cette évaluation soit transmise au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, avant que toute activité ne soit mise en œuvre ;
- Encourage l’état partie à élaborer une stratégie claire et mettre au point des actions concrètes pour la protection de la région du Grand Lumbini et de son cadre, y compris – mais pas seulement – Tilaurakot et Ramagrama, et de réduire davantage les activités industrielles à proximité du bien ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.