Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B.Add.2,
- Rappelant la décision 40 COM 7B.41, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Reconnaît l’engagement résolu de l’État partie et le travail que celui-ci a entrepris pour la récupération du bien, en particulier le sauvetage d’importants éléments, ses efforts dans le domaine du renforcement des capacités et le plan de six ans de récupération des monuments endommagés par le tremblement de terre ;
- Prend note du rapport de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de mars 2017 qui a entrepris une visite du bien ;
- Reconnaît également l’ampleur et la portée de la catastrophe, telle que décrite par la mission de 2017, et la détérioration continue et grave de la cohérence architecturale et de la planification urbaine résultant des conséquences immédiates du tremblement de terre ;
- Constate que la récupération et les travaux de restauration dommageables entrepris sur certains monuments semblent illustrer le besoin actuel de renforcement des capactiés de gestion sur tout le territoire du bien, pour entreprendre le nécessaire travail de documentation, de recherche et d’analyse qui devrait étayer tous les travaux de récupération ;
- Considère que les menaces potentielles et avérées pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien sont si considérables que le processus de récupération doit être accéléré et rendu plus efficace, et que l’ampleur et la portée de la catastrophe et la réponse requise vont bien au-delà des capacités et des ressources du Département d’archéologie (DoA), et considère également qu’une plus grande contribution, collaboration et coordination du soutien de la communauté internationale pourraient contribuer à cette évolution ;
- Demande à l’État partie de s’engager pleinement à utiliser des méthodes et matériaux appropriés pour les travaux de récupération ;
- Réitère sa demande à l’État partie d’intégrer le plan global de récupération (PGR) dans un programme de revitalisation socio-économique global pour la population urbaine, encourage les résidents et les entreprises locales à s’impliquer dans la récupération et de garantir que ce programme procure des avantages sociaux et économiques divers ;
- Appelle la communauté internationale à soutenir le travail urgent de récupération entrepris par l’État partie en octroyant une assistance financière, technique ou des d’experts ;
- Encourage fortement l’État partie à inviter une mission conjointe de conseil Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM pour évaluer les progrès accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre du plan global de récupération de six ans et le conseiller en vue de la révision dudit plan ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.