Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
- Rappelant la décision 39 COM 7B.34, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Félicite l’État partie pour l’absence de braconnage d’éléphant au sein du bien pendant la période du rapport grâce à l’établissement de deux nouveaux postes de garde dans les zones sujettes au braconnage, et l’encourage à adopter une méthode adaptable de lutte antibraconnage et à continuer de surveiller le taux de reconstitution démographique des éléphants ;
- Apprécie l’inclusion de Parthenium hysterophorus au plan de gestion stratégique des plantes exotiques envahissantes qui a été mis en œuvre depuis 2011, ainsi que les avancées signalées quant à la maîtrise de cette herbacée au sein du bien ;
- Accueille favorablement la réaffirmation par l’État partie que tout projet d’aménagement fait l’objet d’une évaluation d’impact environnemental (EIE) et d’une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP), conformément aux guides de l’UICN et de l’ICOMOS, et est soumis au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Accueille aussi favorablement la poursuite du dialogue avec les communautés locales, les avancées effectuées pour actualiser le plan de gestion général (PGG) pour le bien, et l’intention de l’État partie de soumettre ce plan au Centre du patrimoine mondial pour examen ;
- Prend note de la stratégie et des efforts permanents pour la construction de la route de contournement au sud du Serengeti-Ngorongoro afin d’assurer les transports publics et commerciaux ;
- Félicite l’État partie pour les efforts accomplis pour réglementer actuellement le passage des poids lourds de la porte de Loduare à la route de Golini et accueille favorablement les mesures prises jusqu’à présent pour stabiliser cette route afin d’améliorer l’expérience des visiteurs et favoriser la conservation, conformément à la décision 36 COM 7B.35 ;
- Prend acte également de la transmission d’une EIES/EIP à cet égard, qui comprendrait l’évaluation d’impact des excavations des bancs d’emprunt et de la restauration des zones humides, ainsi que tous les sites culturels et archéologiques connus, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
- Demande à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM/UICN sur le bien en août 2017 afin de conseiller l’État partie sur la conservation de l’ensemble supplémentaire d’empreintes découvert à Laetoli en 2014, sur le projet de musée des empreintes d’hominidés de Laetoli, et suivre les avancées des projets de réaménagement routier et d’aménagements touristiques, ainsi que de revoir les avancées pour équilibrer conservation et besoins en moyens de subsistance et en développement;
- Prend acte également de l’achèvement de l’EIP du projet de musée des empreintes d’hominidés de Laetoli et de ses équipements associés et demande également à l’État partie de garantir le fait que tout futur développement de ce projet soit suspendu afin de prendre en compte les conclusions de la mission de suivi réactif ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.