Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
- Rappelant la décision 40 COM 7B.91, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Salue les efforts de l’État partie pour améliorer l’application de la loi, accroître la sensibilisation à la conservation des communautés locales et améliorer la conservation de la biodiversité au sein du bien ;
- Note que les données fournies indiquent que le braconnage et l’exploitation forestière illégale constituent des menaces permanentes et ne permettent pas d’évaluer l’efficacité de l’application de la loi ni les tendances et l’estimations des populations fauniques, et réitère sa demande à l’État partie de fournir :
- des données sur les résultats de ses activités d’application de la loi pour lutter contre l’exploitation forestière illégale et le braconnage,
- des données actualisées sur l’état de conservation des populations des espèces clés de grands mammifères comprenant le tigre, l’ours noir d’Asie, l’éléphant d’Asie, le muntjac géant, le cuon d’Asie, le gaur et le saola,
et demande à l’État partie d’inclure des clarifications sur les méthodes utilisées, la fréquence des patrouilles et les zones couvertes, visualisées sur des cartes ;
- Réitère son inquiétude concernant des propositions de construction d’un téléphérique afin d’accéder à la grotte de Son Doong au sein du bien et prend note que l’État partie a confirmé qu’il n’avait pas l’intention de construire un téléphérique au sein de la grotte de Son Doong ou qui y donnerait accès ;
- Note avec inquiétude que d’autres problèmes affectent le bien, notamment un financement inadéquat de la conservation, des impacts dus au changement climatique et des espèces envahissantes et demande également à l’État partie de fournir des informations sur les mesures prises pour lutter contre ces problèmes, en particulier traiter la menace de l’espèce envahissante Merremia boisiana;
- Rappelle sa demande à l’État partie de réviser le Plan de développement du tourisme durable afin d’inclure l’extension 2015 du bien et garantir qu’une approche du tourisme intégrée et soucieuse de l’environnement soit adoptée de manière à s’assurer que l’usage des visiteurs reste compatible avec la VUE du bien, demande en outre que l’État partie soumette les documents pertinents de planification du tourisme concernant le bien au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN ;
- Demande par ailleurs à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN sur place afin d’évaluer l’état de conservation du bien et les impacts du braconnage et de l’exploitation forestière illégale ainsi que les espèces envahissantes, et d’apporter des conseils à l’État partie concernant un tourisme durable qui soit compatible avec la VUE, y compris à la grotte de Son Doong ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.