Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les documents WHC/17/41.COM/8B.Add et WHC/17/41.COM/INF.8B1.Add,
- N’approuve pas la proposition de modification mineure des limites de la Ligne de défense d’Amsterdam, Pays-Bas ;
- Recommande à l’État partie, avec l’aide de l’ICOMOS et du Centre du patrimoine mondial, si nécessaire, de prendre les mesures supplémentaires suivantes pour continuer de soutenir la protection et la gestion du bien :
- Considérer la mise en œuvre d’une zone tampon pour le bien du patrimoine mondial afin d’améliorer la protection du bien et son intégrité visuelle, en particulier pour les sections à proximité de zones d’aménagement industriel et résidentiel (et, notamment, la zone de Geniedijk près de l’aéroport de Schiphol),
- Continuer à renforcer la protection et le suivi pour les zones restant dans le bien inscrit,
- Veiller à ce que la protection du bien du patrimoine mondial soit effectivement intégrée dans tous les plans de zonage, existants et futurs,
- Continuer de soutenir des initiatives de communication et de renforcement des capacités pour les gouvernements et parties prenantes locaux et provinciaux,
- S'assurer de l’utilisation des processus d’« études d’impact sur le patrimoine » pour toutes les propositions de zonage et de développement à l’intérieur de la ligne de défense d’Amsterdam, et dans les zones adjacentes à celle-ci, (en particulier, en ce qui concerne des propositions d’agrandissement pour l’aéroport de Schiphol et ses installations et abords associés),
- Veiller à ce que tous les projets majeurs susceptibles d’avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle du bien soient communiqués au Centre du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations,
- Fournir une cartographie actualisée de l’élément du Fort Kijkuit (n°. 042), et une valeur actualisée de la superficie générale (en hectares) du bien du patrimoine mondial inscrit,
- Continuer de travailler d’une manière coopérative avec un large éventail de propriétaires et parties prenantes publics et privés pour garantir la conservation (y compris la possibilité de réutilisation adaptative) des structures du fort et de leurs cadres.