Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les documents WHC/16/40.COM/8B.Add et WHC/16/40.COM/INF.8B2.Add,
- Rappelant la Décision 39 COM 8B.5adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Prend note des avancées accomplies par l’État partie pour mener la concertation avec les parties prenantes concernées afin de recueillir le soutien le plus large possible en faveur de la proposition d’inscription du bien ;
- Renvoie la proposition d’inscription du Complexe des forêts de Kaeng Krachan, Thaïlande, à l’État partie, notant que ce bien pourrait remplir le critère (x), pour permettre à l’État partie de traiter intégralement les préoccupations exprimées par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme concernant les communautés Karen qui vivent dans le Parc national de Kaeng Krachan, y compris par la mise en œuvre de mécanismes participatifs pour résoudre les problèmes de droits et de moyens d’existence et pour parvenir à un consensus, en appui à la proposition, totalement harmonisé avec le principe de consentement libre, préalable et en connaissance de cause ;
- Encourage l’État partie à envisager de proposer le bien également au titre du critère (ix) ;
- Encourage aussi l’État partie à poursuivre les initiatives louables concernant les possibilités de connectivité biologique future, notamment pour relier le bien proposé et les Sanctuaires de faune de Thungyai – Huai Kha Khaeng en Thaïlande et, en collaboration avec l’État partie du Myanmar, pour relier le bien proposé et les aires protégées transnationales voisines du Corridor des forêts de Taninthaya au Myanmar ;
- Recommande que l’État partie poursuive le dialogue avec l’État partie du Myanmar pour répondre aux préoccupations exprimées concernant la décision quant à la démarcation du bien proposé pour inscription;
- Félicite l’État partie et les ONG partenaires pour leurs efforts visant à améliorer la gestion de la conservation du bien, notamment en renforçant les systèmes de patrouilles anti-braconnage, l’engagement des communautés dans le Parc national de Kui Buri pour résoudre les conflits homme-éléphant, et la recherche et le suivi écologiques améliorés, et encourage en outre l’État partie à poursuivre ces efforts.