- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la décision 38 COM 8B.14 adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Accueille chaleureusement les avancées effectuées par l’État partie pour répondre aux sujets de préoccupation soulevés par le Comité au sujet des limites du bien, ainsi que l’initiative de l’État partie s’agissant d’un atelier international sur le plan de gestion révisé du bien auquel des représentants de l’ICOMOS et de l’UICN ont été conviés ;
- Prend note de l’accord de coopération signé avec deux universités britanniques pour un programme complet de cinq ans (2015-2020) de recherches archéologiques et paléo-environnementales ;
- Note avec grande préoccupation que l’État partie n’a pas inclus dans le plan de gestion révisé des mesures adéquates sur la gestion touristique et le patrimoine culturel, et demande à l’État partie de :
- Veiller à ce que des mesures soient en place pour limiter la surfréquentation, y compris l’établissement d’un quota quotidien maximum de visiteurs clairement justifié pour les jours de pic et les jours normaux,
- Inclure des sections sur le patrimoine archéologique qui précisent clairement les actions à mener en matière de formation du personnel, de méthodes de conservation/restauration et de planification à long terme,
- Développe les compétences de l’organe de gestion pour réussir la planification de la gestion du patrimoine archéologique au sein du bien,
- Établir un système d’inventaire, d’étude de condition, de suivi et de protection du patrimoine archéologique par des mesures de conservation afin de conserver les artefacts archéologiques de manière appropriée ;
- Demande également à l’État partie d’entreprendre une évaluation des équipements et services nécessaires et adaptés à l’augmentation prévue du nombre de visiteurs, passant d’un à deux millions, y compris les pics de fréquentation de 50 000 personnes par jour induits par le festival ;
- Demande en outre à l’État partie d’indiquer si d’autres activités de loisirs seront susceptibles d’être encouragées, où elles seront autorisées et quels équipements leurs seront consacrés, et d’identifier leurs impacts potentiels sur la VUE et comment ces impacts seront traités ;
- Note également avec préoccupation que le plan de gestion révisé se réfère à une nouvelle zone urbaine universitaire à Bai Dinh qui se traduirait par une augmentation démographique d’environ 20 000 personnes au sein de la zone tampon d’ici 2030, et demande par ailleurs à l’État partie de :
- Soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, des informations détaillées sur tout projet d’aménagement au sein du bien, de sa zone tampon et de son cadre pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, avant que toute décision difficilement réversible soit prise,
- Entreprendre une évaluation environnementale stratégique des aménagements de la zone tampon prenant en compte leurs impacts potentiels sur la VUE du bien, conformément à la « Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale », et une évaluation d’impact sur le patrimoine, conformément au « Guide de l’ICOMOS pour les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens du patrimoine mondial », avant d’autoriser tout aménagement ;
- Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Décision 40 COM 7B.67
Complexe paysager de Trang An (Viet Nam) (C/N 1438)
Le Comité du patrimoine mondial,
Code de la Décision
40 COM 7B.67
Thèmes
Biens 1
Année
2016
Rapports sur l'état de conservation
2016 Complexe paysager de Trang An
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Documents
WHC/16/40.COM/19
Rapport des décisions adoptées lors de la 40e session du Comité du patrimoine mondial (Istanbul/UNESCO, 2016)