Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.30, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Félicite l’État partie pour les excellents travaux continus de conservation et de restauration sur l’église de la Transfiguration et demande à l’État partie d’assurer tous les fonds nécessaires pour terminer ces travaux ;
- Note avec préoccupation que des aménagements, comme le projet d’entrée du musée, sont planifiés malgré la précédente demande auprès de l’État partie d’arrêter tout développement à l’intérieur du bien, de son cadre et des zones protégées du Musée-réserve de Kizhi, et réitère sa demande auprès de l’État partie d’explorer des possibilités de réutiliser des bâtiments existants pour l’hébergement du personnel du musée afin de réduire de manière significative les nouvelles constructions ;
- Réitère que la gestion de l’aménagement et de la régulation fluviale, de même que de l’occupation des sols, reste un problème essentiel et nécessite l’application stricte de réglementations légales et le développement d’un tourisme attentif ;
- Recommande que le plan de gestion « Kizhi Pogost 2016-2026 » soit davantage développé et axé sur l’élaboration de mesures de protection adéquates tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’espace de la zone tampon ;
- Note que la restauration de l’église de la Transfiguration est entrée dans une période posant des défis et demande également à l’État partie de :
- Assurer que l’introduction de nouveaux systèmes de consolidation soit maintenue à un minimum et que des méthodes traditionnelles leur soient préférées,
- Rétablir chaque partie de l’église, notamment les poutres du plafond figurant le ciel, dans un état proche de l’original afin d’assurer l’authenticité et l’intégrité de l’église,
- Envisager d’inviter une autre mission de conseil pour évaluer les progrès accomplis en matière de mesures de conservation et de finalisation du plan de gestion ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.