Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la décision 33 COM 7B.115, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),
- Reconnaît des précisions fournies par l’État partie sur les projets en cours, y compris les avancées effectuées dans la gestion des visiteurs grâce aux systèmes de réservation à l’avance, la voie express et le début d’un projet de restauration des baraquements à Auschwitz ;
- Accueille avec satisfaction le développement de la Stratégie de conservation détaillée et prie instamment l’État partie d’assurer que ses recommandations soient suivies ;
- Tout en comprenant que les projets de voie express et de rocade sud d’Oświęcim qui ont été en principe approuvés sous réserve de décisions environnementales, réitère sa demande à l’État partie d’entreprendre dès que possible une étude d’impact sur le patrimoine (EIP) du projet dans son ensemble et de la soumettre, avec des précisions sur la relation entre ce projet et d’autres projets d’aménagement routier à Brzezinka et ailleurs, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, avant que tout engagement ferme soit pris ;
- Accueille également avec satisfaction le lancement du projet de restauration des deux baraquements de brique qui servaient de prison et demande à l’État partie de soumettre d’autres précisions sur les principes de restauration utilisés, avec une documentation, afin d’établir de bonnes pratiques qui pourront être utilisées dans d’autres parties du bien ;
- Au vu des divers changements actuellement en cours pour accueillir environ deux millions de visiteurs qui se rendent chaque année sur le bien, demande également à l’État partie de fournir de plus amples informations sur l’élaboration de ces projets en harmonie avec les environs du bien, tout en suivant les recommandations de conservation et en respectant la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Réitère également sa demande que les EIP soient réalisées avant toute prise de décision, afin de définir précisément les impacts potentiels sur les attributs de la VUE ;
- Note avec satisfaction que le projet de Déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle (DRVUE) a été finalisé et soumis au Comité du patrimoine mondial pour adoption (document WHC/16/40.COM/8E) ;
- Considère en outre qu’il est nécessaire que le dispositif de gouvernance rassemble toutes les parties prenantes du bien selon une approche multidisciplinaire mieux définie et basée sur la VUE, et accueille en outre favorablement la proposition d’un programme visant à faciliter les relations avec la communauté locale ;
- Afin d’entamer un dialogue avec l’État partie sur la manière dont ces points pourraient être traités, demande en outre à l’État partie d’inviter une mission de conseil ICOMOS sur le bien ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.