Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la décision 38 COM7B.21, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Prend acte des informations fournies par l’État partie au sujet du projet portuaire de Galle et accueille favorablement la réduction importante de la taille du projet ;
- Prenant note des conclusions de l’évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP), soutient ses recommandations et demande à l’État partie de :
- Donner l’assurance que les recommandations seront prises en compte afin de limiter les impacts potentiels de l’aménagement sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien,
- Fournir les plans détaillés de l’aménagement portuaire dès que possible,
- Missionner un archéologue marin à un stade précoce de l’aménagement, qui observera attentivement les impacts du projet et lancera des actions correctives si nécessaire ;
- Note les informations fournies sur le système de gestion intégrée et recommande que l’État partie :
- Considère de promouvoir d’autres évolutions législatives pour garantir son fonctionnement,
- Soumette un échéancier clair pour la mise en œuvre du plan de gestion,
- Renforce la capacité de gestion de la Fondation pour le patrimoine de Galle,
- Établisse une stratégie claire de financement à long terme qui comprendra des fonds suffisants pour l’entretien du bien,
- Développe une stratégie touristique pour promouvoir et protéger les valeurs culturelles du bien et garantir des avantages durables à la communauté locale, particulièrement venant du projet portuaire ;
- Reconnaît que l’État partie a invité une mission de conseil ICOMOS au moment de la 40e session du Comité du patrimoine mondial afin d’étudier les plans du projet portuaire avant son adoption et d’examiner l’état de conservation d’ensemble du bien, et demande également à l’État partie de fournir des plans à grande échelle et des photomontages haute résolution du projet portuaire pour examen par la mission de conseil ;
- Prend note de l’échéance du financement du projet en mai 2017 et prie aussi instamment et vivement l’État partie de ne pas commencer la mise en œuvre du projet portuaire avant que les résultats de la mission de conseil de l’ICOMOS aient été étudiés par le Centre du patrimoine mondial ;
- Demande en outre à la Directrice du Centre du patrimoine mondial, en consultation avec le président du Comité du patrimoine mondial, de déterminer officiellement si la mise en œuvre du projet portuaire est appropriée eu égard aux résultats de la mission et au respect de toutes les décisions du Comité se rapportant au projet portuaire ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.