Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la décision 38 COM 8B.21, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Accueille favorablement les progrès significatifs accomplis dans de nombreux domaines pour la protection, la conservation et la gestion efficaces du bien en réponse aux recommandations de 2014 du Comité du patrimoine mondial ;
- Encourage l’État partie à établir une base de données détaillée des attributs relatifs à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, tels que les maisons-tours, les autres maisons de la ville, les wikala, les mosquées et les zawiya (et non pas uniquement les édifices historiques protégés) ainsi que les schémas de distribution des formes urbaines et les différents quartiers identifiés ;
- Recommande que l’État partie poursuive ses efforts à travers l’élaboration d’une stratégie de conservation détaillée reposant sur des mesures juridiques, financières, techniques et de planification dans l’optique de parvenir à un retournement de situation en matière de conservation et encourage également la participation des propriétaires, des résidents et du secteur privé dans sa mise en œuvre, et demande à l’État partie de soumettre ce document au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Recommande également que la dimension urbaine et spatiale du bien soit pleinement prise en compte dans les politiques, mesures et outils adoptés pour en garantir la conservation, en utilisant si nécessaire l’approche portée par la Recommandation sur le paysage urbain historique (2011) ;
- Recommande enfin que l’État partie intègre une méthode d’évaluation d’impacts sur le patrimoine (EIP) dans le cadre de gestion et de règlementation et effectue une EIP spécifique pour tous les projets susceptibles d’avoir un impact sur la valeur universelle du bien, conformément au « Guide pour les évaluations d'impacts sur le patrimoine appliquées aux biens du patrimoine mondial culturel » de l’ICOMOS ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017 un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points qui précèdent, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.