Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.45, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014) ;
- Regrette que l’État partie ait soumis la plus grande partie des informations utiles de son rapport sur l’état de conservation en espagnol, et pas dans l’une des langues de travail de la Convention du patrimoine mondial (anglais et français) ;
- Félicite l’État partie pour l’établissement de la Gérance du centre historique et du patrimoine culturel et pour le processus élaboré dans ce cadre pour garantir l’interaction et la coordination entre les différents niveaux de gouvernement, de gestion et d’instruments de planification ;
- Notant que l’une des missions de la Gérance du centre historique et du patrimoine culturel est d’élaborer un plan de gestion pour le bien du patrimoine mondial, recommande que cela soit envisagé de manière prioritaire et demande à l’État partie de soumettre une version électronique et trois exemplaires imprimés du plan de gestion finalisé pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Regrette fortement que la construction du téléphérique ait été achevée sans que le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives aient eu la possibilité d’examiner le projet avant le début des travaux, comme cela aurait dû être le cas, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
- Note toutefois l’information fournie par l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH) selon laquelle le téléphérique ne menace pas la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, y compris son intégrité et son authenticité, et demande également que, en dépit de l’achèvement du téléphérique, l’État partie soumette l’évaluation complète menée par l’INAH dès que possible, et dans tous les cas d’ici le 1er septembre 2016, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.