Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A.Add,
- Rappelant la décision 39 COM 7A.38, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Regrette profondément que ni les mesures d’urgence, ni le travail de conservation n’aient été entrepris in situ, et qu’aucun rapport concret n’ait été soumis communiquant des informations précises et actualisées sur l’état de conservation du bien, notamment s’agissant de l’état de sa sécurité ;
- Regrette également que l’État partie n’ait ni adopté la carte topographique détaillée du bien établie en 2012, ni soumis, à ce jour, une proposition de modification mineure des limites du bien, et demande à l’État partie d’adopter la carte topographique du bien établie en 2012 et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, une proposition de modification mineure des limites, conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations, pour examen par l’ICOMOS ;
- Prie instamment et vivement l’État partie d’établir, sur la base du Plan d’action de conservation élaboré dans le cadre de la demande d’assistance internationale accordée au titre du Fonds du patrimoine mondial, un plan de travail, réaliste et concret, pour une conservation d’urgence, avec notamment des mesures en matière de sécurité du site, et demande également que ce plan soit approuvé avec le budget nécessaire au lancement de sa mise en œuvre dès que possible ;
- Appelle la communauté internationale à fournir un soutien technique et financier, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, pour la mise en œuvre du Plan d’action ci-dessus mentionné, qui s’inscrira dans le cadre d’une Stratégie visant à mettre en œuvre les mesures correctives identifiées par le Comité du patrimoine mondial à sa 31e session (Christchurch, 2007) ;
- Demande en outre à l’État partie, suite à l’élaboration de la Stratégie de conservation et du Plan d’action, et en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de réviser le calendrier de mise en œuvre des mesures correctives et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017 ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
- Décide de maintenir Minaret et vestiges archéologiques de Djam (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.