- La cinquième Assemblée générale des États parties à la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel s'est tenue à Sofia (Bulgarie) le 4 novembre 1985, pendant la vingt-troisième session de la Conférence générale.
- Soixante-huit des 87 États parties à la Convention à la date du 4 novembre 1985 et disposant ainsi du droit de vote étaient représentés à cette réunion, à savoir : Afghanistan, Algérie, Allemagne (République fédérale d'), Arabie saoudite, Argentine, Australie, Bangladesh, Bénin, Brésil, Bulgarie, Burundi, Cameroun, Canada, Chypre, Colombie, Côte d'Ivoire, Cuba, Danemark, Egypte, Equateur, Espagne, États-Unis d'Amérique, Ethiopie, France, Ghana, Grèce, Guinée, Guyane, Haïti, Hongrie, Inde, Iraq, République islamique d'Iran, Italie, Jamahiriya arabe libyenne, Jamaïque, Jordanie, Liban, Madagascar, Malawi, Maroc, Mexique, Monaco, Népal, Norvège, Nouvelle-Zélande, Oman, Pakistan, Pérou, Pologne, Portugal, Qatar, République arabe syrienne, République-Unie de Tanzanie, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, Saint-Siège, Sénégal, Soudan, Sri Lanka, Suède, Suisse, Turquie, Yémen, Yémen démocratique, Yougoslavie, Zaïre, Zambie et Zimbabwe.
- Les représentants des États non parties à la Convention énumérés ci-après ont également participé à l'Assemblée générale en qualité d'observateurs : Angola, Autriche, Finlande, Japon, Kenya, Pays-Bas, Philippines, République démocratique populaire lao et Union des républiques socialistes soviétiques. Un représentant de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et la science (ALECSO) a également assisté à la réunion en qualité d'observateur.
- La liste des participants à l'Assemblée générale figure à l'annexe 1 du présent document.
- Conformément au Règlement intérieur de l'Assemblée générale, le Secrétariat de l'Unesco a assuré le secrétariat de l'Assemblée.
- Dans son allocution d'ouverture, le Directeur général a appelé l'attention sur l'action sans précédent entreprise en vertu de la Convention, à savoir l'identification des biens culturels et naturels d'une valeur universelle exceptionnelle qui constituent ensemble le patrimoine commun de toutes les nations. La participation à cette action n'avait cessé de s'accroître dans le monde entier : le nombre d'États parties à la Convention était passé de 76 à 87 depuis la dernière Assemblée générale et le nombre de sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial était passé de 136 à 186. Le Directeur général a ensuite décrit le rôle actif joué par le Comité pour la protection des monuments et des sites à l'échelon national et dans l'établissement de la Liste du patrimoine mondial. Certes, l'action du Comité était fonction des moyens que la communauté internationale mettait à la disposition du Fonds du patrimoine mondial, et le Directeur général a informé l'Assemblée des fonds alloués au titre de la formation de spécialistes, de l'assistance d'urgence, de l'assistance préparatoire et de la sauvegarde des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. Toutefois, la situation du Fonds était préoccupante en raison, d'une part, du non-paiement par certains États parties de leur contribution obligatoire et, d'autre part, du fait que les contributions volontaires n'avaient pas atteint le niveau escompté. Le Directeur général a conclu en soulignant qu'il fallait faire mieux connaître la Convention, et il a évoqué les publications parues sur ce sujet depuis la dernière Assemblée générale.
Résolution 5 GA 1-6
Ouverture de l’Assemblée générale par le Directeur général
Code de la Résolution
5 GA 1-6
Année
1985
Documents
CLT-85/CONF.009/5
Compte-rendu des travaux