Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B,
- Rappelant la décision 36 COM 7B.51, and 37 COM 7B.49, adoptées respectivement à ses 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) et 37e sessions (Phnom Penh, 2013),
- Note avec grande inquiétude la dégradation rapide et irréversible du tissu urbain du Caire historique qui compliquera beaucoup la tâche qui incombe à l’État partie de soutenir les attributs de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Reconnaît l’établissement par l’État partie d’un Comité ministériel présidé par le Premier ministre afin de superviser la gestion du Caire historique et le félicite d’avoir adopté les limites et la zone tampon telles qu’elles sont proposées par le projet de réhabilitation urbaine du Caire historique (URHC) de l’UNESCO et telles qu’elles ont été demandées par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session (Phnom Penh, 2013) ;
- Prie instamment l’État partie d’introduire des contrôles plus stricts, en particulier sur les démolitions et le développement, afin de stabiliser l’état actuel du tissu urbain, parallèlement à des actions de sensibilisation appropriées ;
- Prie aussi instamment l’État partie d’envisager un projet de revitalisation urbaine à grande échelle, qui traite globalement les problèmes environnementaux, sociaux et économiques qui affectent le bien, et d’organiser un atelier technique pour définir les objectifs, les mécanismes de mise en œuvre et le calendrier prévisionnel d’un tel projet ;
- Demande qu’une Unité technique formée d’une équipe pluridisciplinaire de haute qualité soit créée pour gérer le bien, définir un plan de gestion intégré et faire progresser le projet URHC ;
- Réitère sa demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial un projet de rédaction de la déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle du bien ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017.