Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.50, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Prend acte des efforts consentis par l’État partie pour la mise en œuvre du Plan d’action d’urgence pour la conservation et la protection du bien;
- Note avec préoccupation la fragilité de la situation sécuritaire au Mali qui a ralenti la capacité d’action de l’État partie sur le terrain ;
- Exprime sa plus grande inquiétude sur le faible niveau de mise en œuvre opérationnelle du Plan d’action d’urgence, eu égard aux nombreuses menaces qui pèsent sur l’intégrité et l’authenticité du bien ;
- Demande à l’État partie d’amplifier ses efforts et de mobiliser des moyens supplémentaires pour accélérer la mise en œuvre du Plan d’action d’urgence ;
- Lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle apporte l’appui nécessaire à la protection et la sauvegarde du bien à travers la mise en œuvre du Plan d’action d’urgence ;
- Réitère sa demande à l’État partie d’inviter une mission conjointe UNESCO/ICOMOS de suivi réactif, dès que la situation sécuritaire le permettra, pour évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d’action d’urgence et le péril potentiel sur la valeur universelle exceptionnelle du bien ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016, afin de considérer, en cas d’absence de progrès significatifs dans la mise en œuvre du Plan d’action d’urgence et d’un péril potentiel ou prouvé pour la valeur universelle exceptionnelle, l’inscription éventuelle du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.