Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7A,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.38, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Encourage l’État partie à finaliser les accords en vue de la mise en place du comité interinstitutionnel pour répondre de manière intégrée à tous les sujets de préoccupation qui touchent les éléments du bien, y compris le Cerro Rico ;
- Note avec préoccupation que les travaux de stabilisation du sommet du Cerro Rico sont à l’arrêt et qu’aucune stratégie révisée ni aucun calendrier de réalisation du projet de stabilisation n’ont été définis, et prie instamment l’État partie de finaliser le processus d’adoption de la nouvelle règlementation pour répondre à la question de la réinstallation des mineurs et au moratoire visant toute exploration entre 4 400 m et 4 700 m d’altitude ;
- Prie aussi instamment l’État partie d’œuvrer en étroite coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour finaliser, dans le cadre de l’assistance internationale approuvée, le processus d’élaboration du plan de gestion intégré et participatif qui englobe tous les attributs du bien afin de garantir le maintien de sa Valeur universelle exceptionnelle (VUE) et de fournir une version électronique et trois exemplaires imprimés du projet de plan pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Réitère ses demandes à l’État partie pour développer, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, une proposition d’État souhaité de conservation pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril et un ensemble de mesures correctives, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016 ;
- Demande à l’État partie d’inclure dans le processus d’élaboration du plan de gestion intégré une proposition de définition des zones tampons du bien et l’invite à soumettre, conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations, une modification mineure des limites permettant une définition claire de la protection des zones visuellement sensibles autour du bien ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016 ;
- Décide de maintenir la Ville de Potosí (État plurinational de Bolivie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.