Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 37 COM 7B.32, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
- Note avec satisfaction les efforts déployés par l’État partie pour traiter le problème d’espèces envahissantes et pour améliorer l’engagement des parties prenantes ;
- Accueille favorablement l’achèvement de l’Étude sur les limites du changement acceptable (LCA), et demande à l’État partie d’en assurer la reconnaissance juridique et l’intégration dans les plans d’aménagement et la législation et les procédures de contrôle régissant le bien, de totalement mettre en œuvre ses recommandations, et de n’autoriser la poursuite d’aucun aménagement s’il est jugé dépasser les LCA ;
- Note que plusieurs aménagements prévus et en cours – comme ceux de Freedom Bay et de Sugar Beach – sont considérés comme dépassant les LCA, et demande également à l’État partie de veiller à mettre un terme à ces aménagements ou à les modifier sensiblement de façon à s’assurer qu’ils n’ont pas d’impacts sur la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial tout plan directeur révisé avant de prendre toute décision difficile à inverser, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Considère que si l’on autorisait la poursuite d’un aménagement dépassant les LCA, l’intégrité du bien serait certainement compromise, ce qui amènerait à envisager une éventuelle inclusion du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
- Recommande l’interdiction d’aménagements d’énergie géothermique dans le périmètre du bien, et prie instamment l’État partie de veiller à ce que tout aménagement d’énergie géothermique à l’extérieur du bien fasse l’objet d’une Évaluation d’impact sur l’environnement pour estimer les impacts potentiels sur sa VUE, conformément à la Note de conseil de l’UICN pour les évaluations d’impact environnemental appliquées au patrimoine mondial ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1er décembre 2015, un rapport incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien, ainsi que l’adoption juridique et la totale mise en œuvre des recommandations de l’Étude sur les limites du changement acceptable et les mesures complémentaires d’interdiction d’aménagements susceptibles d’impact sur la VUE du bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial, à sa 40e session, en 2016.