Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B,
- Rappelant la décision 36 COM 7B.28, adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),
- Regrette que le succin rapport conjoint des États parties ait seulement évoqué la question de la coopération transfrontalière et n’ait pas abordé les autres enjeux de conservation importants, notamment les points dont l’incidence est transfrontalière, comme le débit des eaux et les espèces exotiques envahissantes (EEE) ;
- Regrette l’absence de progrès tangibles dans la formalisation et l’exécution de la coopération transfrontalière avec le bien voisin du parc national Iguaçu au Brésil, et réitère sa demande aux États parties du Brésil et d’Argentine de formaliser la coopération transfrontalière entre les deux biens attenants afin de confirmer sur le plan politique et de guider sur le plan technique la coopération et la coordination ;
- Demande à l’État partie de garantir une totale coordination avec l’État partie du Brésil dans l’actualisation des deux plans de gestion, en abordant en particulier les questions de l’application de la loi, des espèces exotiques envahissantes, de l’utilisation publique, de la communication, de l’éducation et de la sensibilisation ;
- Demande également à l’État partie, en consultation avec l’État partie du Brésil, de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2015, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points qui précèdent pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.