Le Bureau s'est déclaré préoccupé que le Président de l'État partie n'ait pas encore répondu aux lettres du Directeur général et du Président qui lui transmettaient les recommandations des vingt-deuxième et vingt-troisième sessions du Comité (Kyoto, 1998 et Marrakech, 1999) et lui demandaient son intervention d'urgence pour la préparation d'un rapport détaillé sur l'état de conservation et un plan de réhabilitation pour la conservation du site. Le Bureau a noté les informations de l'UICN signalant que des braconniers venant d'autres pays de la région qui pénétraient en République centrafricaine continuaient à causer de sérieux impacts sur le site et que le gouvernement centrafricain avait envoyé du personnel militaire armé dans cette zone pour limiter la menace que constitue le braconnage.
Le Bureau a encore une fois rappelé la décision du Comité, prise à ses vingt-deuxième et vingt-troisième sessions, et a invité le Président de l'État partie à intervenir directement en faveur de la conservation du site pour préparer un rapport sur l'état de conservation et un plan de réhabilitation d'urgence. Le Bureau a chargé le Centre de coopérer avec l'Ambassadeur de République centrafricaine en France et le Délégué permanent de la République centrafricaine auprès de l'UNESCO, ainsi qu'avec les représentants du site qui pourraient assister à l'atelier sur la soumission de rapports périodiques pour l'Afrique centrale et de l'Ouest qui doit être organisé par le Centre au Sénégal au début de juillet 2000, afin d'obtenir une réponse officielle du Président de la République centrafricaine aux lettres que lui ont envoyées le Président et le Directeur général de l'UNESCO. Le Bureau a recommandé que le Comité maintienne ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.