Le Bureau a appris à sa vingt-deuxième session que le Ministre du Commonwealth pour l'Environnement avait jugé que la suppression de la végétation qui pourrait avoir été effectuée dans le périmètre de ce bien ne faisait pas courir de risque aux valeurs de patrimoine mondial du site. A sa vingt-deuxième session extraordinaire (Kyoto, 1998), le Bureau a été informé que les dispositions concernant la gestion de ce site étaient tout à fait opérationnelles et bénéficiaient de toute la confiance du gouvernement du Commonwealth d'Australie. Le plan de gestion, effectif depuis le 1er septembre 1998, a été préparé avec la participation totale de toutes les parties prenantes, y compris les groupes aborigènes. Le plan confie à l'organisme de gestion des Tropiques humides de Queensland un ensemble de pouvoirs pour agir dans l'intérêt des valeurs de patrimoine mondial du bien. Le Bureau a noté que l'UICN a reçu de son Comité national australien un rapport sur l'état de conservation de ce site et qu'elle l'étudiait. Le Bureau a demandé au Centre de transmettre le rapport de l’ACIUCN à l’État partie pour étude et il a recommandé à l'UICN de fournir un rapport actualisé sur l'état de conservation de ce site pour la vingt-troisième session du Bureau.
L'UICN a informé le Centre que l'avis préliminaire qu'elle a reçu indique que le point essentiel est l'efficacité de la mise en œuvre du plan de gestion par rapport à des questions telles que les espèces envahissantes, l'extraction de l'eau, la gestion des incendies, le développement du tourisme et la participation des populations aborigènes à la gestion du site. L'UICN a informé le Centre que l'ACIUCN a établi un processus de collaboration pour mettre au point un rapport sur l’état de conservation de la zone de patrimoine mondial des Tropiques humides. Ce rapport sera prêt pour présentation à la vingt-quatrième session du Bureau, à la mi-2000.